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Allé Stoffel, courage !!!

Allé Stoffel, courage !!!

Bon, c’est vrai que là, j’ai du mal à me dire que Mc Laren fasse tout son possible pour le bien de Stoffel, mais cherche plutôt une faille pour glisser quelqu’un d’autre dans le cockpit. Alors oui, c’est vrai que la presse-poubelle de ces derniers mois, trêve estivale et rendez-vous belge obliges s’en donne à coeur joie ! La signature de Sainz Jr pour 2019, un test à Spa pour Lando Norris et les bruits de couloir qui poussent Esteban Ocon, protégé du motoriste Mercedes dans la Mc Laren dès que possible depuis le rachat il y a quelques jours de Force India par le papa de Lance Stroll, actuellement à la peine dans une Williams pas tellement meilleure… Tout cela crée une spirale négative.
 
Depuis plusieurs mois, la voiture de Stoffel a tous les maux possibles… Elles ne sont déjà pas véloces ces Mc Laren, mais cela n’aide pas… Une écurie qui était de plus 200% à l’écoute de Fernando, qui vient d’annoncer sa pension F1, mais qui ne semble pas vraiment mettre Stoffel dans l’équation du futur… et ce malgré l’implication plus prononcé de Gil de Ferran son « beau père ». Hier encore, problème de frein, de moteur, de fond plat et de DRS… Dernier et encore dernier, j’ai mal pour lui.
 
Alors, notre pauvre Stoffel est plus que certainement dans une position difficile à l’approche de son GP. La voiture va mal, l’écurie va mal, la confiance s’effrite, la presse locale pousse le bouchon, les fans se déchirent… ne parlons pas de la presse française qui n’a jamais aimé notre pilote belge…
 
Dans une autre vie, j’aurais aimé être là avec une belle banderole pour lui donner tout mon soutient !
Come on Stoffel !

Come on Stoffel !

Tout est différent. Pendant près de 25 ans, j’ai regardé les courses de F1 avec une passion débordante après avoir été embarqué dans cet univers le temps du Grand Prix de Spa Francorchamps avec mon paternel devant la télévision. J’avais mes pilotes préférés Nigel Mansell, Michael Schumacher, Jos Verstappen, Rubens Barrichello, Mika Salo, Nick Heidfeld, Robert Kubica, Nico Rosberg, Sebastian Vettel, Nico Rosberg, Nico Hulkenberg, Max Verstappen…. Et puis il y eu Stoffel Vandoorne.

Alors, je n’y reviens pas plus, j’en ai déjà parlé lorsqu’il fut titularisé chez Mc Laren fin 2016, mais depuis lors, les weekends de Grand Prix, je les vis tellement différemment. Qu’importe qui a fait la pole, qui est dans le TOP 10, qu’importe ce qu’il se passe en course, presque,… j’ai le regard obnubilé par la position de la Mc Laren n°2…

A l’heure où la Belgique a de quoi faire la fête pour avoir mener son équipe national de football en demi finale de la coupe du monde, les temps sont durs pour notre pilote belge. Après une saison 2017 malmenée par des tensions entre Mc Laren et Honda, les performances de la voiture étaient très décevantes et malgré de grands espoirs pour la saison 2018 dont une nouvelle alliance avec le motoriste Renault, l’écurie anglaise se retrouve encore au 100.000 diables.

Sur la piste, notre Stoffel souffre de l’ombre de Fernando Alonso. Loin de démériter aux côtés de la vedette espagnole, c’est l’ensemble de la réflexion de l’équipe qui pose problème. Tout est construit autour du double champion du monde, réglages, direction technique, stratégie… Stoffel jouant beaucoup trop souvent l’effet aspiration en qualification ou le bouchon dans les stands pour donner à Alonso le maximum de chance… de ramener quelques maigres résultats. Plus ce championnat avance, plus notre pilote belge semble s’engluer dans une situation qui lui échappe et ne montre pas ces compétences à l’heure où le marché des transferts va s’animer, comme chaque trêve estivale.

Mc Laren en pleine restructuration vient d’abandonner son team manager. Fernando fait-il partie de la nouvelle équation pour la prochaine saison ? Misera-t-elle sur son nouveau petit protégé Lando Norris, les portes ne risquent-elles pas de se refermer sur notre espoir belge là où par exemple Charles Leclerc parvient à briller sur sa modeste Sauber Alfa Romeo Ferrari…. C’est qu’il se dit qu’en ce moment, des négociations seraient en cours, mais Sauber peut-elle surprendre une seconde année de suite ? C’est qu’elle profite également des performances plus que moyenne de Mc Laren, Williams, Force India et Toro Rosso qui ne manqueront pas de redresser la barre en 2019…. Mais Stoffel peut-il « s’offrir » mieux à l’heure actuelle, comme un baquet chez Renault Sport ?

Diable, qu’il est stressant d’être un fervent supporter ! Tentons de battre la France au Football aujourd’hui alors ; )

La F1 à l’ère du Cyber

La F1 à l’ère du Cyber

Pour fêter ma 25° saison de Formule 1, j’ai ressorti mes archives de fan de l’année 1998. Cette année-là, mon magasine fétiche « Grand Prix Magasine » avait fait peau neuve, avec une nouvelle mise en page plus serrée qui se voulait dans l’ère du temps. En écumant les rubriques, j’y ai retrouvé la chronique « Cyber F1 » qui en vaut le détour. A cette époque, je commence tout doucement à entendre parler du monde du « Cyber », ce que nous appellerons bientôt INTERNET ! La F1 s’y met pourtant, avec le premier site dédié à Michael Schumacher, à Ferrari ou Mc Laren. Les petites écuries s’y tente également dont la nouvelle écurie Prost GP, et pour cause, on retrouvera bien vite sur le flanc des monoplaces des sponsors issus de ces nouvelles startups !

 

Grand Prix Magasine - 01/98 - Melbourne
Grand Prix Magasine – 01/98 – Melbourne

Après une nouvelle domination des Williams Renault durant la saison 1997, le nouveau champion du monde, le canadien Jacques Villeneuve s’affiche comme le favori pour cette nouvelle saison avec comme rival principale, la Ferrari de l’allemand Michael Schumacher de plus en plus régulière !

Suprise, dès le premier GP en Australie, ce sont les Mc Laren Mercedes de David Coulthard et Mika Häkkinen qui se positionne comme 1° équipe et qui mèneront tout au long de la saison. La Williams du Canadien, avec sa nouvelle robe au couleur du cigaretier Winfield se retrouve en retrait. Et pour cause, Renault s’est officiellement retiré en tant que motoriste et a laissé le soin à l’usine Mecachrome de préparer son unité de propulsion pour cette nouvelle saison. La saison sera donc tout autant décevante pour son coéquipier Heins-Harald Frentzen mais également pour les nouvelles recrues de l’écurie Benetton Playlife, Giancarlo Fisichella et Alexander Würtz.

Parmi les outsiders, ce sont les Jordan Mugen Honda à tête de serpent qui sortent du lot. Le champion du monde Damon Hill offrant même sa première victoire à l’écurie sous le déluge de Spa Francorchamps. A l’arrière du peloton, les suivants sont à la traine. Le duo de vétérans Jean Alesi / Johnny Herbert ramassent les miettes avec leur Sauber Petronas moteur Ferrari au couleur de Red Bull, la 2° saison de l’écurie Stewart GP est presqu’énigmatique.

100% bleue, la Prost GP moteur Peugeot
100% bleue, la Prost GP moteur Peugeot

Que dire de la première saison 100% bleue de l’écurie d’Alain Prost motorisée par Peugeot, un maigre point ramené par Jarno Trulli, bien loin des exploits de la saison précédente. Des résultats en dessous de ceux de la modeste équipe Arrows portée par le talentueux Mika Salo. Plus en arrière encore, l’écurie Tyrrell est passée dans les mains de l’homme d’affaire Craig Pollock, mais seul le future compte. Chez Minardi, même le coup de volant du japonais Shinji Nakano n’apportera un peu de baume au coeur de la petite équipe de Feanza.

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F1 1997 – F1 2017, c’était il y a vingt ans !

F1 1997 – F1 2017, c’était il y a vingt ans !

Il ne reste qu’une petite semaine avant l’ouverture de la saison 2017 de Formule 1 ! Une saison à nouveau pimentée par diverses modifications techniques, histoire de tenter de brouiller les cartes, par le départ du champion du monde Nico Rosberg et par l’arrivée d’une jeune génération aux dents longues ! Dans tout ce tohubohu, j’avais bien sur de gros espoirs de voir briller notre Stoffel Vandoorne nationale, promu pilote chez Mc Laren Honda. Une Mc Laren en plein changement, se parant d’une robe tirant sur l’orange et remerciant le sympathique Ron Dennis, mais surtout une Mc Laren équipé d’un moteur Honda encore et toujours à la peine, la voiture n’aillant pu aligner que quelques tours durant les deux semaines d’essais hivernaux à Barcelone…

1997 - Arrows Yamaha - Damon Hill - 1997
1997 – Arrows Yamaha – Damon Hill – 1997

Il y a vingt an, le petit monde de la F1 se retrouvait lui aussi bousculer ! Le champion du monde en titre, le britannique Damon Hill quittait l’écurie championne Williams Renault pour se lancer dans un défi oh combien inattendu, rejoindre les rangs de la petite écurie de Tom Walkinshaw, l’écurie Arrows Yamaha aux cotés du persévérant brésilien Pedro Paolo Diniz. Plutôt habituée au fond de classement, une belle surprise était au rendez-vous lors du grand prix de Hongrie, où la voiture n°1 allait pendant un long moment tenir la tête de la course pour s’incliner à quelques tours de l’arrivée et ramener une incroyable 2° place à l’écurie anglaise !

Grand Prix Magasine - F1 - 1997 - Melbourne
Grand Prix Magasine – F1 – 1997 – Melbourne

Si la saison 1997 allait essentiellement mettre en avant la lutte entre la Williams Renault du jeune canadien Jacques Villeneuve et la Ferrari du double champion du monde Michael Schumacher, elle sera également ponctuée de coups d’éclat surprises souvent liés aux performances des pneus Bridgerstone ou Goodyear. En effet, pour la première fois depuis que je me suis intéressé au championnat du monde de Formule 1, deux manufacturiers de pneumatique se confrontent sur les circuits. Les grandes écuries tels que Williams, Ferrari, Mc Laren et Benetton resteront fidèles à Goodyear, alors que les nouvelles écuries Prost GP et Stewart GP par exemple feront le pari gagnant de Bridgestone, leur permettant de s’inviter régulièrement sur les podiums !

Journal Le Soir - Décembre 1996 - Présentation - Formule 1 - Stewart GP
Journal Le Soir – Décembre 1996 – Présentation – Formule 1 – Stewart GP

Parmi ces belles surprises de l’année 1997, nous aurons le retour aux affaires de l’écurie Mc Laren, en souffrance depuis plusieurs années et s’offrant trois victoires sous sa nouvelle livrée « West » argentée, un magnifique début de saison pour le français Olivier Panis sur la nouvelle écurie Prost GP Mugen-Honda, avant de devoir tirer un trait sur sa saison après un gros accident au Canada. Des résultats prometteurs pour la première saison de l’écurie Stewart GP Ford grâce au talent du brésilien Rubens Barrichello.

Journal Le Soir - Championnat F1 - 1997 - Jacques Villeneuve
Journal Le Soir – Championnat F1 – 1997 – Jacques Villeneuve

97, fut également une année apportant une vague de nouvelles stars ! On se souviendra bien sur de l’arrivée de Ralf Schumacher, le frère de l’autre, promu chez Jordan Peugeot aux cotés d’un autre pilote prometteur entamant sa deuxième saison de F1, l’italien Giancarlo Fisichella, transfuge de la petite écurie Minardi. Dans l’écurie Prost GP Mugen-Honda, le nouveau pilote japonais Shinji Nakano brillera régulièrement aux commandes d’une monoplace visiblement réussie. Ce sera également cas du jeune pilote italien Jarno Trulli qui quittera l’écurie Minardi en cours de saison pour remplacer Olivier Panis. Enfin, le pilote d’essai autrichien Alexander Würtz ne manquera pas de se faire remarquer en remplaçant de main de maître son compatriote Gerhard Berger lors du GP du Canada chez Benetton Renault.

1997 - Lola Ford - Grand Prix Spécial - 1997
1997 – Lola Ford – Grand Prix Spécial – 1997

… et bien sur, la saison 97 apporta également son lot de déception, l’écurie Benetton Renault et son duo expérimenté Alesi – Berger ne pourra prétendre à la couronne, bien en retrait de Williams et Ferrari. L’écurie Sauber armée pour la première fois d’un moteur Ferrari et d’un soutien financier important venant de Petronas et Red Bull restera relativement discrète… Plutôt bien née, la nouvelle Stewart GP aura bien du mal à terminer ses courses, malgré son podium récolté à Monaco, la situation sera bien frustrante pour Rubens Barrichello et signera la fin de carrière prématurée en F1 pour le danois Jan Magnussen. 1997 sera également une année bien difficile pour l’écurie Tyrrell, alignant pourtant deux talentueux pilotes que je soutenais grandement, Jos Verstappen et Mika Salo… Enfin, cela aurait dû être l’année du retour de Lola en F1 soutenue par Master Card, mais les résultats catastrophiques de la première séance d’essaie du vendredi à Melbourne auront tôt fait de faire plier bagage l’écurie avant même le premier Grand Prix.

ARROWS Yamaha      1. Damon HILL.GB             2. Pedro-Paolo DINIZ.Brz
WILLIAMS Renault   3. Jacques VILLENEUVE.Cnd    4. Heins-Harald FRENTZEN.D
Scuderia FERRARI   5. Michael SCHUMACHER.D      6. Eddie IRVINE.Irl
BENETTON Renault   7. Jean ALESI.F              8. Gerhard BERGER.A
                                                8. Alexander WÜRTZ.A
Mc LAREN Mercedes  9. Mika HÄKKINEN.Fl          10. David COULTHARD.Gb
JORDAN Peugeot     11. Giancarlo FISICHELLA.I   12. Ralf SCHUMACHER.D
PROST GP Honda     14. Olivier PANIS.F          15. Shinji NAKANO.J
                   14. Jarno TRULLI.I
SAUBER Petronas    16. Johnny HERBERT.Gb        17. Gianni MORBIDELLI.I
                   16. Nicola LARINI.I          17. Norberto FONTANA.Arg
TYRRELL Ford       18. Jos VERSTAPPEN.Nl        19. Mika SALO.Fl
MINARDI Hart       20. Ukyo KATAYAMA.J          21. Jarno TRULLI.I
                                                21. Tarso MARQUES.Brz
STEWART GP Ford    22. Rubens BARRICHELLO.Brz   23. Jan MAGNUSSEN.Dk
LOLA F1 Ford       24. Vincenzo SOSPIRI.I       24. Ricardo ROSSET.Brz

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1996 – 2016, c’est à Melbourne que tout commence

1996 – 2016, c’est à Melbourne que tout commence

D’ici quelques jours, le grand bal de la F1 va reprendre. Voilà 20 ans que je me lève au petit matin pour assister au premier Grand Prix de la saison qui se tient depuis la saison 96 à Melbourne en Australie. À cette époque, j’avais 18 ans et j’investissais « mon dimanche » à acheter les revues « Grand Prix Magasine » réalisées en collaboration avec Télé 21 (la 2° chaine de la RTBF)… Toute une époque !

Si cette année, nous attendons avec impatience de voir si Sebastian Vettel est prêt à offrir le titre à Ferrari, en quête depuis 2008, il y a 20 ans la Scuderia courrait après ce dernier depuis 1983 et s’offrait les services du double champion du monde Michael Schumacher embarquant avec lui Ross Brawn, le génial ingénieur seule capable de rivaliser avec les monoplaces dessinées par Adrian Newey chez Williams Renault.

Chez Williams, justement Damon Hill était gonflé à bloc pour enfin décrocher le titre de champion du monde qui venait par deux fois de lui glisser des doigts. Ce n’était pas l’arrivée du jeune québécois, ce fils à papa de Jacques Villeneuve qui allait lui faire de l’ombre… quoi que ?

Dans l’ensemble les monoplaces 96 avaient adopté le look « Star Wars » initié par Mc Laren l’année précédente, à la recherche du succès passé. Le nez haut et pointu, les bolides de Woking se livraient pour la dernière fois aux couleurs du mythique cigarettier. A la peine depuis le retrait de Honda en 1992, l’écurie était en pleine reconstruction, travaillant sur une collaboration d’avenir avec Mercedes et le succès que l’on lui connaitra… De bon augure pour la 2° saison de Mc Laren et Honda cette année ?

Les petites écuries allaient nous surprendre cette année-là ! Tout d’abord la victoire d’Olivier Panis sur sa Ligier à Monaco, mais également les réguliers bons résultats de Rubens Barrichello sur sa Jordan Peugeot couleur d’or alors que le célèbre duo Jean Alesi – Gerhard Berger transféré dans l’écurie championne du monde Benetton Renault n’allait pas réussir à briller comme escompté… pas plus que mon « petit protégé » Jos « The Boss » Verstappen trouvant refuge dans l’écurie de Tom Walkingshaw.

Cette saison 2016 s’annonce d’ores et déjà passionnante ! Les essais hivernaux ont montré que l’écart entre l’écurie dominatrice et championne en titre Mercedes GP était moins insolent. La nouvelle monoplace des rouges semble être à la hauteur des attentes de Maurizio Arrivabene et devrait permettre aux deux champions du monde Vettel et Raïkkonen de ramener si pas le titre au moins de nombreuses victoires et de jolis duels.

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