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Les Miny’s, les clones de Micro Machines à la belge

Les Miny’s, les clones de Micro Machines à la belge

Je suis tombé dernièrement sur cette série de « clone » de Micro Machines. Si je reste évidemment surtout un amateur des Micro Machines officielles, depuis que je fréquente le groupe « OffBrands » de Timo Järhling, je m’intéresse également à en apprendre plus sur les nombreux modèles issus de concurrents à moindre cout les plus connus : Funrise, Imperials et Road Champs.

Il semble bien claire que les modèles proposés par Funrise ont été déclinés en Europe sous divers noms pendant plusieurs années et les moules ont probablement circulés auprès de divers partenaires. Si les premiers modèles reposent sur un châssis et une carrosserie métallique, on retrouve également des modèles ou le plastique tend à prendre la relève. C’est le cas pour cette série Miny’s qui repose sur une carrosserie et un châssis plastique, donc plus que probablement datant d’après la moitié des années 90, voire le début des années 2000. Il me faudra faire plus de recherche à ce sujet.

Si j’ai de suite reconnu la Chevy Bellair ’57 de la série Funrise dans ce package, j’étais évidemment intrigué par l’approche « collection » voiture par voiture, bien différente des « packs » à destination des enfants où précisément l’idée était de proposer plus de véhicule pour le même prix qu’un pack officiel Micro Machines.

Le packaging se présente comme un paquet de cigarette dans lequel on retrouve un seul véhicule, avec un petit présentoir en carton à monter soi-même ainsi qu’un fascicule qui présente les 3 collections : Authentic (des voitures), Army Land Forces (véhicules militaires) et Army Air Force (des avions).

En analysant de plus prêt la boite, on peut trouver le nom de la société qui distribue cette série Miny’s : Delcom, 7 rue des prés, 7503 Froyennes Belgique. A cette adresse, on retrouve aujourd’hui un magasin de peinture non loin de Tournai et de la frontière française. Il existe plusieurs sociétés sous le nom « Delcom » en Belgique.

Le fascicule est particulièrement intéressant, car il va me permettre de pouvoir mieux répertorier les modèles issus des séries Funrise. En revanche, il pourrait être intéressant de découvrir l’origine des modèles issus de la série Army Air Force, seraient-ils basés sur des moules Micro Machines ?


Voilà qui mérite d’investiguer pour en découvrir un peu plus ? J’ai le sentiment que cette série aurait pu être vendue à l’image de boite à collectionner arrivant périodiquement en librairie…

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La Game Master, pire console de l’histoire du Jeu Vidéo ?

La Game Master, pire console de l’histoire du Jeu Vidéo ?

Ceci n’est pas une Game Gear,ceci n’est pas une GameBoy ! cette portable est une catastrophe de maniabilité avec sa croix directionnelle en travers et les jeux qu’elle propose sont loin d’être fantastiques… Mais surtout cette Game Master est un souvenir qui me lie à mon ami Xavier S. , trop tôt disparu…

Il y a, dans un coin de ma mémoire, quelques moments passés avec mon ami Xavier, trop tôt disparu, sur une atypique console de jeu monochrome. Une console proposant des jeux d’un niveau bien en dessous de ceux la Game Boy de Nintendo mais à la forme de la Game Gear de SEGA. Parmi ces jeux, un casse brique, une copie de Tetris, un titre avec un petit char d’assault dans un labyrinthe. Rien de bien folichon, je vous l’accorde, mais depuis plusieurs années, je me suis à la recherche de cet artéfact perdu !

En 2018, j’ai pu mettre la main sur la Game Master, une console qui aura tenté sa chance au tout début des années 90 de se faire une place dans un nouveau marché, celui des consoles portables. Il est encore difficile aujourd’hui d’être certains de la paternité de ce projet, puisqu’elle sera distribuée en Europe via différents distributeurs qui s’en attribueront la paternité, lui changeant parfois son nom et sa couleur. Le plus souvent appelée Game Master chez Hartung, Vidéojet ou Virella Electronics, on la retrouve au Royaume Unis sous le nom de Systema 2000 via le revendeur Systema. Il semble bien que ce soit via Hartung en Allemagne que le produit est initialement mis sur le marché, voire imaginé, on finira par la retrouvée en Asie, distribuée par Wattara !

C’est un élément intéressant à prendre en compte, tout d’abord, parce que les cartouches et certains éléments d’alimentation de la Game Master (1990-1991) sont similaires à ceux de la Super Vision, une autre console portable qui tentera de se frotter à SEGA et Nintendo dès 1992, fabriquée par Wattara ! En grattant un peu sur la toile, on se rend compte qu’il y aurait un partenaire financier commun entre les deux projets, Bon Treasure Industrial

Mais il faudra se contenter de ces quelques rares informations, la Game Master est assurément l’une des pires consoles de jeux de son époque et a probablement poursuivi sa carrière dans chez les forains en cadeau bonus !

Sous les traits d’une Game Gear, allongée, elle propose une grosse croix directionnelle décentrée et très basse et deux énormes boutons trop proche du bord. Mais finalement, ce sont les performance de la machine qui sont les plus catastrophiques, probablement moins efficace qu’une Atari 2600 de la fin des années 70 ! Alors que la Game Boy vient de sortir, nous avons droit ici un écran des 80 pixels sur 80 pixels et d’un processeur NEC similaire à ce que l’on retrouve dans les imprimantes de l’Amstrad CPC. Rappelez-vous, sir la Super Vision n’apprécie qu’assez modérément les piles rechargeables de notre époque, la Game Master ne pardonne pas, elle ne s’allume qu’avec 6 volt et pas un de moins, il lui faudra donc des piles alcalines neuves !

Hyper Chase - Game Master, 1991
Hyper Chase – Game Master, 1991

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One Must Fall 2097 où comment se distribuaient les Sharewares en Europe

One Must Fall 2097 où comment se distribuaient les Sharewares en Europe

Milieu des années 90, alors que la folie des jeux de combats envahi les écrans tant sur borne d’arcade que sur les consoles de salon, tous les ados de l’époque ne jurent que par Street Fighter II ! (ou presque, ne nous fâchons pas).

Sur PC, il faut bien admettre que la version mise en vente s’avère une honte au genre, mais ne nous égarons pas. Très vite de jeunes prodiges de la programmation parviennent à un prototype proposant un jeu de baston particulièrement réussi sur PC, prototype qui passera de deux karateka a des combats de robots, une fois passé dans les mains d’Epic Mega Games (oui, oui, celui que vous connaissez pour Fortnite).

Techniquement, le jeu est amusant avec de nombreux coup spéciaux et robots variés. L’ambiance a un petit goût de Manga et un mode story qui apporte beaucoup à cette époque et… surprise, le jeu dispose même de « Fatalités » l’élément fort de l’autre grand jeu de combat de l’époque, Mortal Kombat. Côté sons, les musiques de Kenny Chou au format .S3M et les bruitages digitalisés en font un titre vraiment inoubliable sur les PCs de l’époque.

One Must Fall : 2097 sort donc aux US en 1994, et comme d’autres jeux de l’époque misera sur la distribution Shareware ! Des jeux complets mais n’offrant qu’une partie de l’aventure à télécharger gratuitement sur Internet, sur serveur BBC que l’on pourra ensuite acheter en version offrant encore plus de contenus, par courrier !

Chez nous en Europe, les Sharewares vont se propager de manière totalement anarchique. On les retrouve dans des revues en librairie ou comme pour cette édition dans d’innombrables version cheap sur disquette emballées dans un plastique par un petit éditeur qui les dispersera dans les petits et grands magasins… avant que le CD-Rom ne prennent le relais, rassemblant des compilations à tout va pour quelques euro.

Si ces jeux en version Shareware sont gratuits, chez nous, il faudra donc dépenser entre 100 et 200 Fb la disquette afin de pouvoir profiter de One Must Fall, Halloween Harry, Jazz Jack Rabbit, Doom, Keen Commander 4, Highwhay Hunter, Hocus Pocus ou encore Ninja Rabbit,…

Et vous des souvenirs de One Must Fall ou d’autres jeux Shareware ?

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4 enfants et une Fiat 500L, pas en Belgique !

4 enfants et une Fiat 500L, pas en Belgique !

Il y a 3 ans, lorsque j’analysais les voitures compactes pour y embarquer 4 enfants et 1 adulte à petit budget, je n’avais pas retenu la Fiat 500L. En occasion, son prix était pourtant autour des 10.000€, mais l’intérieur était un peu étroit pour y mettre 3 sièges auto groupe 1-2 à l’arrière. Maintenant que les enfants ont grandi et que l’on peut utiliser de simple réhausseur, le style originale de cette large citadine italienne l’a remis dans la danse et j’ai à nouveau analysé le marché.

L’espace intérieur arrière est un peu plus étroit que la Dacia Sandero, mais le coffre est plus généreux. L’équipement est également plus moderne.

Fiat veut s'éloigner du marché des petites citadines
Fiat veut s’éloigner du marché des petites citadines

 

Là où le bas blesse, c’est la motorisation. Si lors de sa sortie, la 500L proposait plusieurs motorisation, dont le moteur Turbo AirTwin 900cc, à l’heure actuelle, on ne trouve que des motorisations Diesels ou Essence, en 1400cc. Pour ce genre de modèle, cela fait doubler la taxe de circulation et de mise en circulation, ici en Wallonie, ce qui rend dès lors l’achat d’une Fiat 500L peut attrayante. Voilà qui est bien dommage. Ceci dit, alors que j’analysais le sujet, j’ai pu me rendre compte que la fusion Fiat / Peugeot / Chrysler allait probablement grandement changer le marché et faire disparaitre plusieurs modèles Fiat.

Depuis l’arrêt de la Punto, qui appartenait au segment B, celui des citadines polyvalentes, Fiat se concentre sur le segment A, celui des petites citadines, avec la Panda et la 500. En Europe, l’italien est d’ailleurs ultra-dominateur sur ce marché. Mais le segment A, où la clientèle attend des prix bas, n’est pas assez rentable. En clair, si la Panda est un succès commercial, c’est un succès qui ne rapporte pas grand-chose. D’ailleurs, de plus en plus de marques quittent ce marché. Opel vient de stopper la production des Karl et Adam, Ford écoule les dernières Ka+. (A lire sur Caradisiac)

La marque Fiat, le point noir de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler?
La marque Fiat, le point noir de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler?

4 enfants dans une voiture compacte à petit budget !

Ce jour où l’Europe a détricoté Internet

Ce jour où l’Europe a détricoté Internet

Tiens je vous en parlais un peu avant les grandes vacances, l’Europe avait soumis une loi autour des copyrights et Internet. Et malgré les mobilisations qui peuvent se mettent en place par le petit peuple, l’Europe a voté et s’apprête tel quel à détricoter Internet. Dans mon précédent billet j’avais souligné les inquiétudes que l’on pouvait avoir sur l’obligation à imposer un filtre sur tous services en ligne qui permet d’uploader un média soumis aux copyright et les dérives que cela pouvaient engendrer. L’un des autres points de cette loi est de mettre en place un Link Tax… Une taxe sur les liens.

Articles 11/13 : la liberté du web sacrifiée sous un tonnerre d’applaudissements
Articles 11/13 : la liberté du web sacrifiée sous un tonnerre d’applaudissements

L’article 11, unanimement soutenu par les médias si bien que le scandale n’a que peu fuité dans l’opinion, crée un droit voisin au profit des éditeurs de presse en leur permettant d’exiger une rémunération lorsque leurs contenus sont partagés par les services d’agrégation de nouvelles. En résumé : taxer le partage de liens. L’idée de taxer Google pour le partage de simples liens semblait séduisante pour les eurodéputés. Mais de nombreux observateurs craignent que cet article assez flou remette également en cause le fonctionnement de sites comme Wikipédia qui reposent également sur l’utilisation importante de sources extérieures et de citations. Pour les opposants au texte, comme la députée Julia Reda, c’est l’internet libre et ouvert à tous qui est en danger. En effet, le web et les réseaux sociaux, libres ou non, reposent sur l’idée du partage libre de l’information, donc des liens qui font référence à ces contenus. Les éditeurs de presse et l’industrie du divertissement de la culture, qui se sont prononcés pour leur part en majorité en faveur du texte, espèrent quant à eux que ces nouvelles dispositions puissent être la source de revenus supplémentaires, en particulier auprès des GAFAM. (Un article à lire sur Mr Mondialisation)

Le concept est donc de mettre une taxe sur les liens ciblants des contenus en provenance de la presse en ligne. Ainsi que la mise en place donc à nouveau d’un système de surveillance automatique qui va scruter le web à la recherche de celui qui a copié le contenu d’un plus puissant que lui où même simplement fait un lien vers ce dit contenu. Ce serait tout de même oublier que le fondement même de l’Internet c’est la construction de mailles et de liens entre les diverses pages. Le plus bel exemple en est l’encyclopédie gratuite Wikipedia. L’autre élément important étant que pour exister sur la toile, vous avez besoin d’avoir de nombreux liens pertinents vers l’extérieur, en créant une taxe sur le « liens », voilà qui viendrait probablement créer un espace plus important entre la presse privée des lobbyistes, la presse libre et bien sur tous les bloggers.

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