Toute l’équipe du LabSET vous souhaite de Joyeuse Fête !!!
Et ce fut une sacrée aventure… Je m’étais dit que je prendrais quelques notes de la naissance de notre Xmas Serious Game, mais comme vous aurez pu le lire il y a quelques jours, Vendredi dernier, ça sentait la pression !!! Je commençais à vraiment me dire que le projet était tout de même ambitieux pour quelqu’un qui n’avais jamais pondu une ligne de code d’Action Script (le langage de programmation de Flash), et la coordination d’une équipe de développement afin de tenir un délais impossible à repousser, Noël !!! devenait de plus en plus stressante… Il fallait pourtant rester souriant et motivé !!! Le jeu en valait la guirlande !
Brève de blabla, avant toute chose, si vous alliez vous faire une petite partie !!?? en musique avec Cyborg Jeff bien sur !!!
— Aujourd’hui la technologie Flash d’Adobe est abandonnée depuis déjà plusieurs années. Cependant, depuis le 1° janvier 2021, le player Flash s’est auto-désinstallé de la plupart des ordinateurs pour des questions de sécurité. Il n’est donc plus possible de jouer ou découvrir en ligne tout ce patrimoine propre aux Serious Games de cette génération. J’ai donc utilisé l’outil en ligne Ruffle qui permet d’émuler un fichier .SWF afin de garder un souvenir de ce projet sur Youtube.
J’ai toujours de l’intérêt pour les veilles consoles, et dernièrement ma collègue Stef est venue me trouver pour voir si je m’y connaissait en CD-i… Hormis quelques pages à son sujet (je pense Console & Serious Gaming dans le Pix n Love 7), j’en connaissais peu, si ce n’est son époque, le début des années 90 ! Au bout de quelques semaines de recherche et même d’expérimentation j’en sais maintenant un peu plus.
En effet depuis la semaine passée, l’une des dernières générations de cette console se trouve dans mon bureau, un Philips CD-i 605, un modèle pourvu d’un lecteur de disquette en plus du lecteur de CD-i, et disposant d’une interface de développement… Bon, ceci dit le but de la manoeuvre était tout simplement de pouvoir récupérer du contenu se trouvant sur un Serious Game réalisé par un de nos partenaires en 1995.
Cette console n’a jamais vraiment démarré, à l’image de bien d’autres consoles couteuses équipée d’une technologie CD tel la 3DO ou le MegaCD. De plus de nombreux modèle ne pouvait gérer la vidéo sans une extension MPG1… Bref, c’est surtout en tant que borne éducative que le CD-i a vraiment pu s’épanouir, jusqu’à l’arrivée de Windows 95 permettant bien plus que la console de Philips.
A l’heure actuelle, il est assez difficile de récupérer, voir de visionner le contenu d’un CD-i sans console. En effet, la structure du support disc n’est pas similaire aux CD-rom et nos lecteurs et OS modernes ne peuvent donc l’interpréter… Ceci dit via le logiciel ISOBuster, j’ai pu extraire les données du CD-i que j’avais à traiter… Des données peu ré-utilisable tel quel, en renomant un fichier que je suspectais contenir de la vidéo en .MPG j’ai pu visionner la partie vidéo de celui-ci, mais sans son.
Oh, on a beau dire que les jeux-vidéo d’avant, c’était pour les vraies Gamers, qu’il était bien plus difficile que maintenant… Dans un sens ce n’est pas faux, mais ils étaient surtout moins mollassons et gnangnan… Oui il fallait tout de suite se mette dans le bain, mourir pour mieux comprendre… Oui, mais, nous avions, faibles enfants que nous étions une arme ultime qui semble dans cette nouvelle génération, révolue… Le Cheat Code !!!
Pour ma part cela remonte à la faste époque des Trainers sur mon C64… où commençait à fleurir les superbes intros de « crackers » avec leur musiques folles… puis la possibilité de : F1 : unlimited time, F2 : unlimited life, … et en plus, j’apprenais des mots d’anglais ! Oui, c’est vrai, j’ai fini Giana Sister à coup de vies infinies… et malgré cela, ce ne fut pas une mince affaire,… j’en fais tomber dans des trous des Giana… et cramer les cheveux aussi… et cela n’a absolument pas couter au plaisir éprouvé sur ce jeu !! Que du contraire.
Bons nombres de jeux Commodore de la fin des années 80 m’arrivaient avec un écran de Cheats (tricherie…) activables, je n’abusais jamais de la chose, mais pouvoir disposer de vie infinie me permettait de pouvoir envisager aller le plus loin possible dans le jeu, sans trop de frustration… et surtout sans passer une éternité derrière mon écran.
Au début des années 90, mon C64 rentrant un peu dans le rang, c’est sur PC MS-DOS que je commence à jouer… et là, dans un premier temps il faut bien se débrouiller par soit même… Oh certes, merci Titus, Les Aventures de Moktar nous donnaient le challenge de trouver le Code du Niveau, avant d’arriver au bout de celui-ci, histoire de pouvoir repartir de ce point en cas de mort complète !! C’était une idée motivante qui a d’ailleurs fait recette également dans Prehistorik 2… Ceci dit, les codes étaient générés aléatoirement en fonction de la config de la machine… Trouver donc le code du niveau des Catacombes chez mon ami Vivien m’obligeait tout de même à le retrouver à la maison… Keen Commander, allait lui nous faire découvrir les joies des parties Sauvegardées !!! Waow… là c’était le pied… Pouvoir repartir à la recherche de l’aspirateur le lendemain, sans tout reprendre… c’était tout de même plus facile… Mais tout de même, quel bonheur lorsqu’un jour, mon ami Xavier Vanhoorick me montre quelques disquettes magiques… Il y avait bien RawCopy, qui permettait de déprotéger une série de jeu (une série de Crack en gros), et une autres disquettes contenant pleins de Cheat Code pour mes jeux préférés…. ETAJV : L’encyclopédie des Trucs et Astuces de Jeux Vidéo… devenu 15 ans plus tard : http://www.jeuxvideo.com
Enfait, c’est bien simple ! A l’époque il existait deux techniques pour tricher dans un jeu ! La méthode douce, demandait de trouver des Codes Secrets ou combinaison de touche permettant de nous envoyer directement au Level 3, d’être invicible, d’avoir de meilleures armes, ou d’arriver à un menu d’options cachées permettant tout cela ! Dans certains jeux consoles, on pouvait trouver un menu : entrer un code, mais le plus souvent, c’était une combinaison de touches, trouvées dans un magasine spécialisée par le frère du cousin du voisin que l’on allait pouvoir tenter un : HAUT, BAS, GAUCHE, DROITE, A+START dans Sonic the Hedgehog afin de pouvoir activer le menu caché permettant de choisir son niveau… Je l’ai vu fonctionner, mais je n’ai jamais réussi à faire la manipulation moi même !
Bon, s’il y en a un qui ne ralenti pas… c’est bien mon frangin Pype ! Même récent papa lui aussi, il n’a pas molli dans le développement de « notre » petit jeu Bilou’s Adventure et propose depuis quelques jours la version 0.9.9.9 proposant un premier niveau jouable !
C’est une sacré aventure tout de même ! A l’origine, si vous vous rapellez, Bilou est né de l’imagination de notre ami Pierrick en 1993, sous le nom de Bubble… une évolution de ses petits personnages qu’il créait dans ces jeux CPC… pour en faire un nouveau héros pour nos jeux « PPP Team Software »… Bilou à l’origine sera donc un projet de jeu de plate-forme que mon frère Sylvain Martin programme sous Quick Basic… Cette version du jeu deviendra même jouable courant 1996, en 256 couleurs et même la gestion du son ! Entre temps, Bilou aura fait son apparition dans d’autres projet, un jeu d’aventure : Bilou’s Quest, projet également sous Quick Basic.. ou projet de tetris-like : Bilou’s Tris… Ou enfin sous C64 dans Bilou’s Sky Quest, utilisant un moteur de shoot’m up.
Bref, Bilou à l’inverse de plein d’autres petits jeux « PPP Team Software » que nous réaliserons Pierrick, Pype et moi sous Game Maker, restera un projet en longue gestation,…
Il y a quelques jours, j’ai découvert suite à une petite discussion avec Stéphane Rieppi sur Facebook, une micro console de jeu « geek », la Dingoo A320, qui me fait de l’oeil… Plus petite que la Nintendo DS, plutôt proche de la Gameboy Micro, cette portable est complètement orientée « Rétro » et émulation… On peut la trouver au alentours de 60€ frais de port compris, importée de Chine (DealExtreme). A ce prix là, la tentation est grande bien évidemment !
Sur la Dingoo, il n’y a aucun jeu commercial, elle dispose d’une mémoire interne de 4go ou se trouve déjà son « os » et une série d’émulateurs « natifs » permettant d’émuler les jeux Game Boy Advance, NES, Super NES, Neo Geo, Mega Drive et Capcom Arcade. Et bien entendu une série d’autres développement Homebrew sont en cours dont un émulateur Gameboy, Master System, PC Engine, Sierra Adventure… pas encore d’émulateur Amiga, ni C64 dont j’avais pourtant entendu parler… ceci dit, il est possible de l’installer sur une distribution Linux adaptée, ce qui devrait alors lui permettre de faire tourner de nombreux émulateurs déjà existant… voir du MS-DOS ?
Ceci dit, ma Nintendo DS et sa R4 me permette déjà de faire de l’émulation. Mais il faut bien admettre que dès l’émulation SNES, on sent des difficultés à la réaction… et pas mal de jeux sont assez écrasés. La DS dispose de 2 écrans de 256×192 alors que la Dingoo propose un écran en 320×240, nettement plus « classique ». Coté puissance, la DS dispose de deux processeur l’un à 33 et l’autre à 66mhz… pas très puissant. La Dingoo un processeur de 400mhz. On pourrait donc s’attendre à un meilleur résultat. D’ailleurs si l’écran est petit la Dingoo peut également être connectée sur un écran TV… assez sympa !