Le temps est à l’urgence pour transformer toute une série de cours et de contenus pédagogiques qui étaient donnés de manière traditionnelle en classe ou en amphi pour en faire des contenus numériques. S’il est un peu moins l’heure actuellement de réfléchir à la meilleure approche pour proposer un contenu multimédia pédagogique efficace, il peut être intéressant de ré-utiliser et adapter du matériel existant qui parfois est stocké sur des formats devenus moins fréquents, tels que par exemple les DVD Vidéo.
Le contenu de la structure d’un DVD Vidéo
Un DVD Vidéo contient une série de fichiers de données stockés dans un répertoire VIDEO_TS. Les données vidéos se trouvent dans des conteneurs .VOB, ceux-ci contenant donc des données vidéos et audio au format MPG2 et quelques autres metadatas supplémentaires. Le format DVD Vidéo datant des années 90, il implique de couper une même vidéo en plusieurs morceaux de manière automatisée, par fichier de +/- 1go. S’il suffit de renommer un fichier .VOB en .MPG pour l’exploiter, De nos jours, un nombre important de players vidéo et outils de montage ne gèrent plus nativement le format MPG2, car son utilisation implique la paiement d’exploitation d’un ancien brevet, comme pour l’exploitation du MP3 ou MP4 par ailleurs, réduction des couts !
Considérons ici que vous devez récupérer des données issus d’un DVD Vidéo personnelle dont vous disposez des droits. En effet, un grand nombre de DVD copyrighté dispose d’un protection qui rend les fichiers .VOB qu’il contient erroné. Il existe des solutions pour contourner ce problème, mais ce n’est pas le sujet du jour.
Tiens je vous en parlais un peu avant les grandes vacances, l’Europe avait soumis une loi autour des copyrights et Internet. Et malgré les mobilisations qui peuvent se mettent en place par le petit peuple, l’Europe a voté et s’apprête tel quel à détricoter Internet. Dans mon précédent billet j’avais souligné les inquiétudes que l’on pouvait avoir sur l’obligation à imposer un filtre sur tous services en ligne qui permet d’uploader un média soumis aux copyright et les dérives que cela pouvaient engendrer. L’un des autres points de cette loi est de mettre en place un Link Tax… Une taxe sur les liens.
Articles 11/13 : la liberté du web sacrifiée sous un tonnerre d’applaudissements
L’article 11, unanimement soutenu par les médias si bien que le scandale n’a que peu fuité dans l’opinion, crée un droit voisin au profit des éditeurs de presse en leur permettant d’exiger une rémunération lorsque leurs contenus sont partagés par les services d’agrégation de nouvelles. En résumé : taxer le partage de liens. L’idée de taxer Google pour le partage de simples liens semblait séduisante pour les eurodéputés. Mais de nombreux observateurs craignent que cet article assez flou remette également en cause le fonctionnement de sites comme Wikipédia qui reposent également sur l’utilisation importante de sources extérieures et de citations. Pour les opposants au texte, comme la députée Julia Reda, c’est l’internet libre et ouvert à tous qui est en danger. En effet, le web et les réseaux sociaux, libres ou non, reposent sur l’idée du partage libre de l’information, donc des liens qui font référence à ces contenus. Les éditeurs de presse et l’industrie du divertissement de la culture, qui se sont prononcés pour leur part en majorité en faveur du texte, espèrent quant à eux que ces nouvelles dispositions puissent être la source de revenus supplémentaires, en particulier auprès des GAFAM. (Un article à lire sur Mr Mondialisation)
Le concept est donc de mettre une taxe sur les liens ciblants des contenus en provenance de la presse en ligne. Ainsi que la mise en place donc à nouveau d’un système de surveillance automatique qui va scruter le web à la recherche de celui qui a copié le contenu d’un plus puissant que lui où même simplement fait un lien vers ce dit contenu. Ce serait tout de même oublier que le fondement même de l’Internet c’est la construction de mailles et de liens entre les diverses pages. Le plus bel exemple en est l’encyclopédie gratuite Wikipedia. L’autre élément important étant que pour exister sur la toile, vous avez besoin d’avoir de nombreux liens pertinents vers l’extérieur, en créant une taxe sur le « liens », voilà qui viendrait probablement créer un espace plus important entre la presse privée des lobbyistes, la presse libre et bien sur tous les bloggers.
Il se dit que l’Internet que nous connaissons s’apprête à disparaitre. Les Etats-Unis ont voté une loi brisant la « neutralité du net ». En gros de l’autre coté de l’Atlantique, les opérateurs pourrons décider de proposer des offres favorisant certains services… Rendant par exemple la vitesse d’accès à des sites autres que Youtube ou Netflix plus faible, mais peut-être aussi à terme limitant grandement l’accès à des sites ou services moins populaires. Si, dit-on il est peu probable que ce genre de chose arrive en Europe ou la neutralité du net serait « bien protégée », on pourrait tout de même se poser certaines questions.
Si, en décembre dernier, nous vous expliquions qu’une disparition de la neutralité du Net américain aurait inévitablement des conséquences sur notre manière d’envisager la navigation Internet en Europe, rappelons que notre neutralité à nous (et particulièrement en France) est protégée plus solidement que jamais depuis un décret européen signé au printemps 2016. Si la marge de manœuvre accordée à Comcast & Co outre-Altantique peut donner faim à des opérateurs comme Orange, pour le moment, difficile d’imaginer comment les FAI continentaux pourraient retourner l’Union européenne, même en déployant une intense campagne de lobbying. Rien à craindre (ou presque, touchons du bois) de ce côté-là, donc. (A lire dans cette article : http://www.konbini.com/fr/tendances-2/etats-unis-neutralite-net-etiente-fcc-ajit-pai/)
En effet, nous utilisons de nombreux services hébergés aux Etats-Unis, qu’en sera-t-il de l’accès aux concurrents de Youtube, Spotify ou Netflix ? Comment pourront survivre des Bandcamp, Vimeo et autres Jamendo… ou tout simplement, l’accès à un autre type d’informations que ce que Google ou Facebook nous imposent restera-t-il envisageable ?
Puis voilà qu’arrive un petite info surprise que me relaie mon frère Pype, l’Article 13 que s’apprête à signer la Communauté Européenne…. Sauvons donc Internet !
Save Internet
Dans le projet législatif, l’article 13 fait débat et une campagne de mobilisationexige son retrait. Il stipule que les plateformes en ligne doivent «prendre des mesures pour assurer le fonctionnement des accords conclus avec les titulaires de droits pour l’utilisation de leurs œuvres». Les plus sceptiques craignent un filtrage automatisé de l’ensemble des publications, réduisant de fait la liberté d’expression. «Si l’article 13 de la directive sur le droit d’auteur devait être adopté, il imposerait une censure généralisée de tout le contenu que vous partagez en ligne», alerte le site Save your Internet, à l’origine de la campagne. En octobre, 57 organisations de défense des droits numériques dont l’Electronic Frontier Foundation ont signé une lettre ouverte aux représentants de l’Union européenne pour rejeter l’article incriminé. Les internautes sont appelés à interpeller les députés européens avant le vote. (A lire : dans le Figaro)
Si l’on creuse donc un peu cet article controversé, on peut donc comprendre que tout site offrant la possibilité d’uploader un média se devra d’être soumis d’être interfacé à un système de vérification des droits d’auteurs. Si bien évidemment, des géants à la Youtube et Facebook sont déjà près à cette adaptation, quand sera-t-il des petits… les Vimeo, Bandcamp, Jamendo ou Soundcloud pour revenir vers des outils que j’utilise régulièrement… Ils devront soit disparaitre, soit passer dans un format couteux, mais quoi qu’il arrive voilà qui rendra à nouveau compliquer la diffusion à large échelle de production artistique sur la toile…
Quid des faux positifs, des abus de droits d’auteurs… le quidam derrière son ordinateur se retrouvera impuissant face à l’AI qui aura pris le contrôle de notre monde. Et qu’en sera-t-il des logiciels libres, des bouts de code… Notre vision de l’Internet risque de bien changer….
C’est dans cet état d’esprit de vision peu enthousiasme de la création artistique et du monde de l’Internet que j’ai appris la nouvelle ce Weekend : l’administration de Nectarine, la Radio Demoscène à laquelle j’ai régulièrement participé ces 18 dernières années, avait pris la décision de « bannir » un nombre important des mes œuvres. C’est qu’il est vrai, avec près de 1500 compositions, dont près de 300 sur Nectarine… La situation avait déjà été compliquée par le passé au point de m’être souvent éloigné de ce petit monde que j’appréciais pourtant et avec lequel j’avais aimé partager mes créations, mais là… la blessure était plus forte… Après avoir quelques temps de réfléxion, je me suis dit que je ne pouvais pas laissé là non plus l’humanité décider du sort de ce que j’ai créé !
Enfin, en tant que Bloggeur, je me suis arrêté sur ce post du Monde autour du déclin des Blogs…
Mettons directement les pieds dans le plat : les blogs sont-ils irrémédiablement engagés sur la voie du déclin ? Ont-ils encore une influence ? Ont-ils seulement encore un quelconque intérêt ? Qui blogue ? Quels sont les blogs qui comptent, et qui consacre du temps à leur lecture ? Autant de questions qui fâchent, et qui seraient de nature à mettre le feu à la blogosphère. Ce qui aurait pour effet de prouver qu’elle reste inflammable, donc en vie. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, de sa capacité à s’irriter et s’emballer, à déchaîner les passions. A susciter le débat. A attiser les controverses. A peser sur les opinions. (Article à lire dans Le Monde)
Novembre, il fait plutôt bon pour la saison. Sous peu quelques jours de congés, non pas que les vacances soient loin, cela ne fait qu’un mois que je suis rentré de notre voyage au Canada… Ici aussi, les arbres se parent de couleurs jaune et orange. Le soleil est plus bas, et j’aime sentir l’air boisé, annonçant l’hiver quand je sors de mon bureau…
— Hein.. qu’est-ce qu’il raconte celui-là ??–
Oui, il y a des jours où je me pose des questions, ou peut-être des jours où je me pose plus de questions que d’autres ? J’ai une vie bien remplie, et ce depuis gamin déjà… 100% chez Vivien ou chez Xavier ou chez Julien ou chez Laurent ou chez Greg & Jo ou chez Valentin … ou indisponible chez moi, derrière mon ordi à faire de la musique. De la musique, diable ! Je n’en ai plus composée depuis le mois d’avril 2008 !!! Je ne peux même pas dire que j’ai essayé… une fois seulement…
Non, ma vie a en ce moment est déjà bien chargée, la musique n’y pas sa place, ce n’est pas définitif, mais c’est ainsi. Par contre, j’ai besoin d’écrire. Ce blog est un remède à la surchage de choses que j’ai en tête. Blogguer c’est faire du tris, faire de la place dans ce cerveau qui prend l’âge, qui se souvient que Jan Magnussen remplaçait Mika Häkkinen en 1995, opéré de l’appendicite, mais qui ne se souvient plus d’où il a mis ses foutues cléfs de voiture !