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Tag: console portable

Projet : La Game Boy parfaite

Projet : La Game Boy parfaite

Voilà un moment que je réfléchis à transformer une « épave » de Game Boy Advance en Game Boy parfaite !

J’ai dans ma petite collection plusieurs modèles de Game Boy. Des versions classiques qui mangent les piles et qui rappellent immanquablement les souvenirs de l’époque, des Pocket, des Game Boy Color, Advance, Advance SP et même Micro Game Boy. Un point marque lorsque l’on ressort sa Game Boy du placard. « Comment faisait-on pour y voir quelque chose sur un écran si petit et si peu lisible ! »

Prehistorik Man de Titus sur la GBA SP
Prehistorik Man de Titus sur la GBA SP

Oui, il faut bien admettre que l’on se tournait dans tous les sens pour avoir le meilleur contraste, pas trop de reflet. Le Game Boy Pocket offrait une image en monochrome un peu meilleur et les joueurs japonais avaient même eu droit à une version « light » avec un écran rétro-éclairé. Une fois la couleur arrivée, il faut bien admettre que le résultat était tout aussi problématique avec la Color et le premier modèle Advance !

Assurément, la GBA SP qui se déplie comme une Game & Watch se montre par défaut la console portable la plus réussie pour rejouer à la ludothèque Game Boy, toutes générations confondues, puisqu’elle propose un écran couleur rétro-éclairé et une batterie. En revanche, on pourrait lui reprocher de ne pas avoir un design Nintendo très marqué. Il y a bien encore la Game Boy Micro qui propose un écran rétro-éclairé de qualité nettement meilleur, comme les Nintendo DS, mais ces des deux derniers modèles ne peuvent eux recevoir que les cartouches GBA.

Je m’étais donc mis en tête l’année dernière de customiser une veille Game Boy Advance récupérée dans un état assez moyen. Néanmoins tout ce que je lui demandais, c’était de s’allumer et de lire les jeux. Au programme, un gros nettoyage, une nouvelle coque et un écran IPS nouvelle génération offrant une contraste d’image bien meilleur que ce qui existait à l’époque. Des composants que l’on trouve sur AliExpress, avec les problèmes que cela comportent d’importer des produits directement de Chine ou encore sur Amazon, taxe de dédouanement comprise.

une vieille GBA, une nouvelle coque et un écran IPS.
une vieille GBA, une nouvelle coque et un écran IPS.

Après plusieurs commandes annulées pour cause de colis disparu, j’ai fini par recevoir avant les vacances de Noël l’écran IPS longuement attendu, mais très vite, j’ai senti le projet tomber à l’eau.

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On ressort l’Atari Lynx

On ressort l’Atari Lynx

Rentré de vacances en Ardèche, je poursuis durant mes congés ma découverte de la ludothèque de la console portable Atari Lynx qui venait à l’époque tenter de se faire une place sur le tout récent secteur du jeu vidéo nomade.

Si la Lynx n’a pas réussi à convaincre, malgré un écran couleur assez réussi et lisible, c’est en autre par un manque flagrant de Hits qui lui aura mis du plomb dans l’aile. Si l’on y retrouve plusieurs portages de classiques de l’Arcade américain, ce sont souvent les exclusivités Atari et Epyx qui proposent des expériences intéressantes, puisque les deux sociétés ont collaboré à conception de cette console !

Il me restait quelques nouvelles cartouches à découvrir ajoutées ces derniers mois dans mon petit musée. Après Hard Drivin’ il y a quelques semaines déjà, je vous propose cette fois Blue Lightning, Turbo Sub et Checkered Flag.

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Hard Drivin’ sur la Lynx : Conduite difficile

Hard Drivin’ sur la Lynx : Conduite difficile

Découvert sur PC en 1990, Hard Divin’ est un jeu de simulation de voiture développé en Arcade par Atari. Pour l’époque il tentait à se démarquer en proposant un environnement fluide en 3D polygonique, une esthétique aujourd’hui particulièrement désuète mais qui durant quelques années illustrera le jeu vidéo futuriste !

Hard Drivin' - Arcade (Atari, 1989)
Hard Drivin’ – Arcade (Atari, 1989)

Si la version arcade misait donc sur la fluidité, la version PC de l’époque était loin de m’avoir ébloui, le jeu était pour moi alors en compétition avec Grand Prix Circuit, certes plus classique et Indianapolis 500. Si le premier ne propose pas de course en 3D, l’un et l’autre offre une conduite particulièrement fluide, ce qui était loin d’être le cas de cette version de Hard Drivin’.

Dès lors, les tremplins et autres loopings proposés sur le tracé se montraient bien difficiles négocier, voire à atteindre… De plus, assez vite, Stunt 4D Driving avec ces tonnes de circuits et son mode « construction » allait pousser Hard Drivin’ parmi les vieux jeux un peu nuls !


Malgré cela, j’étais particulièrement curieux de découvrir comment Atari avait capitalisé sur son jeu afin de mettre en avant sa console portable, l’Atari Lynx.

Hard Drivin' - Lynx (Atari - NuFX, 1991)
Hard Drivin’ – Lynx (Atari – NuFX, 1991)

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La Game Master, pire console de l’histoire du Jeu Vidéo ?

La Game Master, pire console de l’histoire du Jeu Vidéo ?

Ceci n’est pas une Game Gear,ceci n’est pas une GameBoy ! cette portable est une catastrophe de maniabilité avec sa croix directionnelle en travers et les jeux qu’elle propose sont loin d’être fantastiques… Mais surtout cette Game Master est un souvenir qui me lie à mon ami Xavier S. , trop tôt disparu…

Il y a, dans un coin de ma mémoire, quelques moments passés avec mon ami Xavier, trop tôt disparu, sur une atypique console de jeu monochrome. Une console proposant des jeux d’un niveau bien en dessous de ceux la Game Boy de Nintendo mais à la forme de la Game Gear de SEGA. Parmi ces jeux, un casse brique, une copie de Tetris, un titre avec un petit char d’assault dans un labyrinthe. Rien de bien folichon, je vous l’accorde, mais depuis plusieurs années, je me suis à la recherche de cet artéfact perdu !

En 2018, j’ai pu mettre la main sur la Game Master, une console qui aura tenté sa chance au tout début des années 90 de se faire une place dans un nouveau marché, celui des consoles portables. Il est encore difficile aujourd’hui d’être certains de la paternité de ce projet, puisqu’elle sera distribuée en Europe via différents distributeurs qui s’en attribueront la paternité, lui changeant parfois son nom et sa couleur. Le plus souvent appelée Game Master chez Hartung, Vidéojet ou Virella Electronics, on la retrouve au Royaume Unis sous le nom de Systema 2000 via le revendeur Systema. Il semble bien que ce soit via Hartung en Allemagne que le produit est initialement mis sur le marché, voire imaginé, on finira par la retrouvée en Asie, distribuée par Wattara !

C’est un élément intéressant à prendre en compte, tout d’abord, parce que les cartouches et certains éléments d’alimentation de la Game Master (1990-1991) sont similaires à ceux de la Super Vision, une autre console portable qui tentera de se frotter à SEGA et Nintendo dès 1992, fabriquée par Wattara ! En grattant un peu sur la toile, on se rend compte qu’il y aurait un partenaire financier commun entre les deux projets, Bon Treasure Industrial

Mais il faudra se contenter de ces quelques rares informations, la Game Master est assurément l’une des pires consoles de jeux de son époque et a probablement poursuivi sa carrière dans chez les forains en cadeau bonus !

Sous les traits d’une Game Gear, allongée, elle propose une grosse croix directionnelle décentrée et très basse et deux énormes boutons trop proche du bord. Mais finalement, ce sont les performance de la machine qui sont les plus catastrophiques, probablement moins efficace qu’une Atari 2600 de la fin des années 70 ! Alors que la Game Boy vient de sortir, nous avons droit ici un écran des 80 pixels sur 80 pixels et d’un processeur NEC similaire à ce que l’on retrouve dans les imprimantes de l’Amstrad CPC. Rappelez-vous, sir la Super Vision n’apprécie qu’assez modérément les piles rechargeables de notre époque, la Game Master ne pardonne pas, elle ne s’allume qu’avec 6 volt et pas un de moins, il lui faudra donc des piles alcalines neuves !

Hyper Chase - Game Master, 1991
Hyper Chase – Game Master, 1991

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Super Vision et Game Master

Super Vision et Game Master

Petit détour au début des années 90. Je suis certain que vous vous souvenez tous de la Game Boy de Nintendo, la première console de jeu portable à cartouches interchangeables qui aura marqué les joueurs, même si d’autres s’y étaient déjà tentés bien avant. Nintendo avait réussi un véritable coup de génie avec cette dernière alors que, comme le raconte magistralement Florent Gorges dans son 4° tome de l’histoire de Nintendo, le chemin fut semé d’embûches ! Aujourd’hui, qui n’a pas joué à la Game Boy ? Tetris, Super Mario Land, Ducktales, Legend of Zelda, Pokemon, Astérix,…

On a tous joué à la Game Boy !
On a tous joué à la Game Boy !

Peut-être vous souvenez-vous également de sa rivale, la Game Gear de SEGA. Très proche des performances de la console de salon 8bits, la Master System, elle se démarquait essentiellement par un écran couleur et une grande consommation de piles ! Mais elle n’était pas pionnière du genre non plus, la Lynx d’Atari également proposait une expérience nomade en couleur, même si cette dernière a trouvé assez peu de joueurs de ce côté de l’Atlantique.

La Game Gear fête ses 30 ans !
La Game Gear fête ses 30 ans !

Non, aujourd’hui je voudrais vous parler la console portable asiatique, la Super Vision fabriqué par Watara. Déclinée en deux version, le modèle qui débarque en Asie et Europe en 1992 n’a pas cherché à se démarquer de la Game Boy de Nintendo. Les formes en sont très proches, seule la croix directionnelle, brevet de Nintendo manque à l’appelle et la Super Vision s’annonce même équipée d’un écran LCD de grande taille face à sa rivale !

Soyons clairs, la Super Vision ne se veut pas être une copie chinoise mais bien une console concurrente qui sera moins cher (un peu moins que la moitié du prix) et proposera également de nombreuses cartouches de jeux à prix moins élevés que la concurrence !

Arrivée sur le marché européen début 1992 avec une dizaine de jeux dont Crystball, un casse-brique dans lignée de Break Out vendu avec la console, la Super Vision annonce la disponibilité d’un catalogue de 50 jeux d’ici la fin de l’année afin de pouvoir vraiment se positionner comme outsider ! C’est que Watara n’en est pas à son premier essai.  L’entreprise basée à Honk Kong aurait plus que probablement fabriqué la console Game Master, une autre console un peu cheap, (et même plus qu’un peu) qui sera distribuée en 1990 par d’autres marques tels que Hartung en Allemagne ou Vidéojet en France. (sources lues sur Gamopat)

Voilà plusieurs années que je suis à la recherche de cette Game Boy qui n’en est pas une ! Ce n’est pas pour la qualité ou l’originalité de ces jeux, ni même pour sa singularité dans ma collection mais tout simplement parce qu’elle me rappelle le souvenir de mon ami d’enfance, Xavier Strivay, bien trop tôt disparu !

Retour donc entre 1992 et 1993, tous les enfants mon âge ont une Game Boy. Au moins, une Game Boy, diable qui n’a pas eu de Game Boy à cette époque, je vous le demande ? Oui, pourtant chez nous pas de Game Boy à la maison. Pas encore, le forcing arrivera plus tard, mais je n’en suis pas frustré à l’époque. Tous mes copains en ont une, qui plus est avec une nombre de cartouches grandissantes. Si j’ai donc le loisir d’y jouer très souvent chez eux, j’ai même la grande chance que l’un ou l’autre me la prêtent pour quelques semaines !!!

Chez mon ami Xavier, qui a alors une douzaine d’années, débarqua un jour, cadeau de son parrain si mes souvenirs sont exactes, une autre console portable ! Cela restera pour moi, un souvenir trop vague. Elle ressemblait à une Game Gear, ou peut-être pas. Etait-ce la forme ou la couleur ? Il y avait un casse brique, un clone de Tetris et surtout, un petit jeu de char auquel nous avons beaucoup joué tous les deux. Voilà les souvenirs qu’il me reste de ce qui étaient nos premières après-midi. Si j’ai donc d’abord pensé à la Game Master, pour sa forme similaire à la portable de SEGA, la ludothèque me confirmera plus tard qu’il s’agissait plutôt de la Super Vision !

Super Vision et Game Master ayant aujourd’hui rejoint mon petit musée, je me suis attaqué en début d’année à (re)découvrir Hero Kid, l’un des titres de la portable de Watara qui tentait donc alors de se faire une petite place entre la Game Boy de Nintendo et la Game Gear de SEGA. En souhaitait proposer rapidement une 50aine de jeux sur le marché, l’originalité des jeux proposés étaient assez simples, tentant de singer les premiers titres disponnibles au Japon sur la Game Boy. Si la plupart sont développés directement par Watara, le studio anglais B.I.T.S déjà impliqué dans le développement de jeux Game Boy, proposera quelques titres parfois signés sous d’autres pseudonyme !

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