Défi pour cette nouvelle année 2021, je me suis inscrit au certificat universitaire dédié à la Culture Vidéoludique. Entre les capsules vidéo préparatoires aux sessions en ligne, je vous partagerais mon carnet de bord et toutes mes réflexions sur le sujet. Celles-ci seront un peu moins travaillées que dans mes articles, mais je pourrais y revenir plus tard dans quelques mois ou années pour les développer plus en profondeur, qui plus est avec des méthodes et regards nouveaux. Le sujet de la semaine était autour DES histoires du jeu-vidéo, sujet qui me tient particulièrement en coeur. La situation se place pas mal, on y a parlé de l’histoire de la 3DO et des jeux dit « QTE »,… je m’essayais quelques heures au par avant à l’adaptation NES de Dragon’s Lair.
J’ai toujours de l’intérêt pour les veilles consoles, et dernièrement ma collègue Stef est venue me trouver pour voir si je m’y connaissait en CD-i… Hormis quelques pages à son sujet (je pense Console & Serious Gaming dans le Pix n Love 7), j’en connaissais peu, si ce n’est son époque, le début des années 90 ! Au bout de quelques semaines de recherche et même d’expérimentation j’en sais maintenant un peu plus.
En effet depuis la semaine passée, l’une des dernières générations de cette console se trouve dans mon bureau, un Philips CD-i 605, un modèle pourvu d’un lecteur de disquette en plus du lecteur de CD-i, et disposant d’une interface de développement… Bon, ceci dit le but de la manoeuvre était tout simplement de pouvoir récupérer du contenu se trouvant sur un Serious Game réalisé par un de nos partenaires en 1995.
Cette console n’a jamais vraiment démarré, à l’image de bien d’autres consoles couteuses équipée d’une technologie CD tel la 3DO ou le MegaCD. De plus de nombreux modèle ne pouvait gérer la vidéo sans une extension MPG1… Bref, c’est surtout en tant que borne éducative que le CD-i a vraiment pu s’épanouir, jusqu’à l’arrivée de Windows 95 permettant bien plus que la console de Philips.
A l’heure actuelle, il est assez difficile de récupérer, voir de visionner le contenu d’un CD-i sans console. En effet, la structure du support disc n’est pas similaire aux CD-rom et nos lecteurs et OS modernes ne peuvent donc l’interpréter… Ceci dit via le logiciel ISOBuster, j’ai pu extraire les données du CD-i que j’avais à traiter… Des données peu ré-utilisable tel quel, en renomant un fichier que je suspectais contenir de la vidéo en .MPG j’ai pu visionner la partie vidéo de celui-ci, mais sans son.