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La Master System 2, facile à brancher ?

La Master System 2, facile à brancher ?

Il y a quelques jours, je vous parlais de la console portable de SEGA, la Game Gear, cela entrainant la question, tiens j’ai un ami qui s’arrache les cheveux à brancher une Master System 2 sur un écran HD. Je me souviens qu’en son temps, j’avais eu un peu de mal à brancher la première version de la Master System sur mon écran HD Sony. Cependant, un peu plus récente, la Master System 2 devait à mon sens se connecter aisément sur le canal analogique C36 d’un téléviseur moderne.

Plus petite, plus plastique et abandonnant la possibilité d’un connexion sur le port SCART, la Master System 2 ne dispose en effet que d’un système de connection via la prise Antenne. Si les anciennes consoles de la génération de la première Master System ou de l’Atari 2600 sont souvent difficile à retrouver avec la recherche de fréquence automatique des télévisions modernes, la Master System 2 a facilement été auto-détectée sur le Canal C36. Ma nouvelle télévision HD Sony l’a dès lors automatiquement assigné à la chaine 01 de ma télévision. Plus qu’à jouer à Alex Kidd… Enfin, après avoir optimisé l’imagé en 4:3 et avec un petit filtre « sport » histoire d’avoir une image un peu baveuse et vintage plutôt que flashie et rugueuse.

Dit, on jouait encore comment à Alex Kidd, avec la bague là ?

C’est que madame était experte en son temps à Alex Kidd, la Master System avait été sa première console de jeux alors que de mon coté, je devais me contenter d’y jouer « à défaut » chez GB Maxitec pendant plutôt que de faire la file pour la version Megadrive de Sonic le hérisson ! Dès lors, nous n’avions pas accès au bouton « Pause », situé sur la console, permettant d’activer les différents pouvoir ramassés par notre petit héros. Quoi qu’il en soit, rien à faire… la reprise en main n’est pas si facile ! Est-ce Alex ou la manette qui manque un peu de réactivité ?

Passons la manette à une experte d'Alex Kidd
Passons la manette à une experte d’Alex Kidd

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Kirby, affamé, est de retour !

Kirby, affamé, est de retour !

Kirby Triple Deluxe - 3DS

Kirby's Dreamland - GameboyIl n’y a pas si longtemps, Kirby fêtait ses 20 ans, un évènement passé plutôt inaperçu dans nos contrées. La petite boule rose de Nintendo n’a jamais vraiment eu le succès qu’elle mérite de part chez nous ! Pourtant son arrivée en 1992 sur la GameBoy avait plutôt été une réussite. Le premier épisode : Kirby’s Dreamland était une véritable oeuvre d’art pour la console portable monochrome et il figure parmi mes titres préférés toutes générations confondues ! Gameplay, graphisme, musique tout était au rendez-vous. Malgré cela, les nombreuses suites sont plutôt restées dans l’ombre. Les versions NES, Super Nintendo et Nintendo 64 arrivant chez nous très régulièrement en fin de vie des machines. Dès les années 2000, c’est surtout sur portable que Kirby a continué ses aventures. Quoi qu’il en soit, il était mon combattant favori dans la série Super Smash Bros.

Son retour sur Wii, avec « Kirby au fil de l’aventure » était sympathique, mais il lui manquait tout de même une certaine dynamique de jeu que l’on retrouve peut-être dans l’épisode suivant auquel je n’ai pu joué. Cet été, un peu avant le début des Grands Travaux, je me suis procuré le tout nouveau Kirby Triple Deluxe pour la 3DS, de quoi pouvoir m’occuper l’esprit en cas de besoin ! Verdict ?

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Keen Commander, toute une époque !

Keen Commander, toute une époque !

Il y a quelques semaines, mon frangin Pype qui donne vie à Bilou sur Nintendo DS posait la question suivante sur les réseaux sociaux : « tous jeux confondus, le meilleur item/bonus/power up? »

Je me suis donc mis à réfléchir à ce sujet. L’éclair de Super Mario Kart ? Le costume de raton laveur de Super Mario Bros 3 ?  En fait, à bien y réfléchir, je n’ai pas l’impression d’avoir été fortement marqué par la recherche du super power up qui me donnerait de supers pouvoirs supplémentaires. D’ailleurs je n’ai pas tant joué que cela à Super Mario quand j’étais jeune, ni même à Sonic… et lorsque j’imaginais des niveaux de jeux vidéo, cette mécanique n’était pas vraiment ma spécialité.

Rappelez-vous, à l’époque où certains veinards parmi vous passiez des heures devant votre TV, le pad de votre Super Nintendo ou Megadrive entre les mains, moi j’étais sur mon puissant PC 80386 sous MS-DOS avec un processeur cadencé à 40mhz et 1 mo de mémoire. Au fil du temps ce dernier allait troquer son PC Speaker et sa carte graphique monochrome contre un équipement VGA et SoundBlaster compatible, suivi de l’achat ultime, le Joypad Gravis imitant celui de la Super Nintendo.

Joypad Gravis pour PCFan de jeux de plate-forme, les deux titres qui m’ont clairement le plus accroché, sur lesquels j’ai passé des heures et des heures sur mon PC et ceux des copains sont Les Aventures de Moktar et la série Commander Keen. Je vous ai déjà parlé du premier il y a quelques mois et force est de constater qu’en fait, ces deux jeux de plate-forme ont de grandes similitudes. L’un comme l’autre ont une approche de jeux de plate-forme dédiée à l’exploration de niveaux, la recherche de bonus, de passages secrets renfermant encore plus de bonus, des raccourcis ou des niveaux cachés. Les munitions sont limitées et font clairement partie du challenge du gameplay.

Bref, j’ai donc décidé de vous parler de Commander Keen, une série emblématique dans l’univers des jeux PCs du début des années 90 signée ID Software.

Tout commence à la fin des années 80 aux Etats-Unis. Comme chez nous en Europe, la NES commence à s’y faire remarquer avec les aventures de Super Mario Bros. De ce coté de l’océan, le monde du jeu vidéo sur PC est un peu différent du nôtre. En effet il existe un modèle commercial original du nom de Shareware qui tend à se développer. Le concept est de proposer un début d’aventure gratuitement disponible sur un serveur BBS et ensuite les épisodes suivants à un prix bien moins élevé que les jeux commerciaux de l’époque. La petite société SoftDisk fonctionne sur ce business model. C’est là que Tom Hall, John Carnack et John Romero se rencontrent. Carnack leur présente une routine de scrolling extraordinairement fluide pour les PCs de l’époque et en quelques heures, ils réalisent une démo du premier niveau de Super Mario Bros 3. Ils décident en cachette de présenter celle-ci à Nintendo America pour envisager un portage sur PC. Nul ne sait jusqu’où la démo est remontée chez Nintendo, mais la réponse fut que Mario devait rester sur console.

Ensemble, ils continueront donc à travailler en secret sur un jeu exploitant la puissance de la technique de scrolling de Carnack. En effet, cette dernière ne peut fonctionner sur un PC équipé d’une carte graphique CGA (4 couleurs), or les productions de SoftDisk doivent tourner sur les différents standards de l’époque. Mario allait donc laisser la place à Billy Blaze, un petit génie de 8 ans à peine qui a réussi à se construire un vaisseau spatial avec quelques boites de conserve et des bobines de plastique. Une fois sa baby-sitter endormie, il enfile le casque de Football et s’envole à bord de son Bean-with-Bacon Megarocket dans l’espace sauver la galaxie !

Au bout de quelques rebondissements, ce sera finalement sous la bannière d’ID Software et Apogee (une autre société spécialisée dans la distribution sous licence Shareware) que les premières aventures de Commander Keen verront le jour en décembre 1990. Invasion of the Vorticons sera donc découpé en 3 parties, dont la première disponible gratuitement.

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J’ai découvert Merlin

J’ai découvert Merlin

[youtube onavbypBG7I]

Si vous l’ignorez, depuis l’année dernière je suis passé en quête de trouvailles de vieux jeux vidéo essentiellement en Game Boy et Game Boy Color. J’avais notamment découvert Merlin titre sorti en 2001. Le premier essai avait été peu concluant alors que la critique lue en diagonale m’avait pourtant orienté dans ma sélection. Mais la piètre lisibilité sur les Game Boy Color et un petit soucis de réponse de boutons rendaient le jeu assez peu agréable.

Je m’y suis replongé depuis lors sur une GBA SP, arme de guerre pour les titres GB, GBC et les aventures du magicien y étaient plus intéressantes. Graphiquement Merlin est réussi avec même de jolies illustrations dans l’intro. La musique est correcte, sans plus. C’est surtout le gameplay qui m’a plu. Si je l’avais pris pour un jeu de plateforme très basique et difficile (on meurt au premier contact), C’est que je n’avais envisagé Merlin comme un mélange entre un shoot m up et un jeu de plate-forme. Un Run n Gun donc. Des gemmes de pouvoir permettent de modifier la manière dont notre héros combat ses ennemis. Un Troll fait office de premier boss et avec un peu de temps, on peut même grimper sur un tapis volant pour une phase de jeu encore plus shoot’m up.

Le titre es vu comme trop facile, l’accès à un code de niveau en fin de stage y est pour beaucoup… À croire que plus personne n’a songé à ré exploiter les codes planqué à la Titus.

Bref, je vous fait découvrir Merlin grâce à la nouvelle caméra qui me permet de vous offrir une petite visite du jeu comme si vous y étiez, méthode que je n’hésiterais pas remettre sur la table !

Rayman revient à ses origines !

Rayman revient à ses origines !

Graphiquement, Rayman Origins est splendide. L’un des plus beaux jeux du moment et vu depuis longtemps. La finesse et les détails des décors est fantastiques, beaucoup d’éléments sont interactifs et cachent des secrets et mécaniques de jeux à apprendre. Les animations sont époustouflante et pas uniquement celles des personnages.

Certes moins connu que Super Mario et Sonic, Rayman a su se faire une jolie place dans le monde du jeu vidéo au milieu des années 90, même si j’imagine que pour certains, celui-ci n’est qu’un héros parmi d’autres, d’ailleurs non, Rayman n’est pas un lapin Vinch ;). Sorti de la tête du jeune français Michel Ancel, il existe de chouettes ouvrages sur la vie de Rayman aux éditions Pix n Love, dont sa biographie qui est déjà dans ma bibliothèque. Les premières aventures de Rayman sont arrivées sur la toute fraiche Playstation en 1995 après un chemin remplis d’embuches qui aurait dû faire de lui le jeu phare de la console Jaguar ou un jeu de plate-forme de plus sur Super Nintendo,… quoi qu’il en soit Rayman est arrivé à une époque où les jeux de Plate-forme en deux dimensions avaient déjà saturé le marché et où le public s’émerveille alors sur les courbes anguleuses des jeux en 3D près à envahir les foyers… Rayman pourra donc puiser dans des mécaniques de jeux bien rôdées depuis des années par Mario, Sonic, Donkey Kong, Bubsy et tous les autres et surtout se permettre les plus beaux graphismes pour ce genre de jeux vu jusque là. Les animations de Rayman sont également incroyables, et ce grâçe aux choix faits sur le personnage de Rayman, sans bras ni jambe, pouvant ainsi être animé très simplement en utilisant des sprites pour les mains et pour les pieds. Un concept d’ailleurs qui ne manquera pas mon frère et moi de nous secouer, puisque notre petit projet de jeux vidéo d’ado : Bilou’s Adventure était également basé depuis de nombreuses années sur un personnage aux même spécificités morphologiques.

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