Spirou, mission ennuie.

Spirou, mission ennuie.

Après un Astérix, plutôt réussi, sorti en 1993, Les Schtroumpfs et Les aventures de Tintin au Tibet, nettement plus controversées. Le studio espagnol BIT Managers sous la coupole d’Infogrames s’attaque en 1995 à l’adaptation sur Game Boy d’un autres héros de la Bande Dessinée : Spirou !

A cette époque, cet épisode Game Boy, autant que les versions 16 bits n’étaient pas passées entre mes mains, j’avais laissé les consoles de côté pour profiter de l’arrivée de la 3D sur mon PC, ce n’est qu’à l’approche de 2020 que je glisserais la cartouche de Spirou dans ma Game Boy.

La cartouche de Spirou sur Game Boy

Bref, alors que les équipes d’Infogrames s’occupe de la version 16 bits, particulièrement colorée sur Super Nintendo et Mega Drive, le portage sur la portable de Nintendo n’est pas en reste. Visuellement, BIT Managers fait un très beau travail pour rendre notre groom nationale à l’écran particulièrement reconnaissable et lui offre des animations dignes d’un dessin animé. Spirou court, saute, s’agrippe à des câbles par dessus le danger. Les visuels du premier niveau, dans la ville New York sont soignés, même s’il faut bien admettre qu’ils tranchent un peu à l’univers de notre aventurier,… d’autant que la jaquette semblait plutôt nous emmener en Palombie.

A l’instar des précédents titres du studio, le cadre de l’histoire nous est proposée dans un long défilé de texte. Lent, il faudra être bien courageux pour lire que le Comte de Champignac est en congrès scientifique, il se retrouve confronté aux plans machiavéliques de Cyanure qui a décidé de réduire les humains en escalavage.

Le scénario est similaire à celui des épisodes 16 bits. Il n’est pas lié à un album en particulier, mais reprend quelques personnages issus de l’univers récent que Tome & Janry ont mis en place dans les aventures de Spirou et Fantasio. Et il faut bien admettre que ce synopsis n’est pas des plus originals. Il aurait été plus amusant de retrouver Fantasio, Zorglub et cie… Mais à cet époque, la franchise de Spirou cherche à se ré-inventer et prendre ses distances de ce que Franquin avait magistralement apporté à l’univers.

Si la toute première impression une fois la console en main est positive, surtout après la déception qu’était Tintin au Tibet, on s’ennuie enfaite très vite, sans vraiment comprendre notre but dans la vie. Des pots de fleurs qui tombent, cela fait très Schtroumpfs. Des câbles électriques à traverser, cela fait très Tic & Tac. Des chiens qui mordent, des petits oiseaux qui picorent la tête, et clairement notre seule option est d’éviter les ennemis.

On ramasse des coiffes de groom qui trainent dans la ville. Pourquoi ? Faut-il les trouver toutes ? Par essai erreur, on tombe dans les trous, on tombe de haut, on meurt… et avec un peu de chance, d’un saut osé, on arrive à la fin du niveau. Mais déjà au bout de quelques minutes, le level design se montre répétitif et inintéressant. Les 4 obstacles rencontrés (pots de fleur, chien, oiseaux, courant électrique) font un peu faiblard. Même la musique, joyeuses et de qualité, rappelant la patte de Alberto José Gonzalez Pedraza qui avait magistralement mis en musique Astérix sur Game Boy, fini par être répétitive.

Une nouveau panneau nous explique que Cyanure, avec son Sèche Cheveux, réduit Spirou à la taille de 10cm. Le second niveau nous propose avec peu d’originalité un Spirou dans un monde de jouets… avec un level design toujours aussi peu inspiré… J’abdique, comme probablement d’autres joueurs à l’époque.

Dommage peut-être, visuellement, les niveaux suivants semblent très réussis !


Chronique vidéoludique artistique : Batman – Return of the Joker

Chronique vidéoludique artistique : Batman – Return of the Joker

Nouvelle Game Boy Advanced mise en beauté avec entre autre un nouvel écran au contraste impeccable réalisé par Lust Passion Rétro Modding, je peux m’attaquer à mon idée de Chroniques Vidéoludiques Artistiques. Une manière de raconter mes souvenirs retrouvés sur un jeu issus de la Game Boy, pour l’heure, accompagnés d’une ou deux photos artistiques. Commençons par Batman : Return of the Joker du studio japonais Sunsoft sortis en 1992 en Europe auquel je jouerais pour la première un peu plus tard, fin 1995.


Batman est probablement le seul super héros américain à avoir réussi à me parler durant ma jeunesse. Abreuver d’autres héros des dessins animés du Club Dorothée et autres Récré A2, Batman, c’était le juste justicier de mon paternel ! Le héros de sa jeunesse. Si je n’ai pas vraiment accroché aux films des années 90, c’est surtout la série télévisée et sa bande son signée Danny Elfmann qui marquera mes esprits et les soirées « spéciales » Batman avant d’aller dormir.

J’avais déjà eu l’occasion de découvrir l’improbable et génialissime premier Batman de Sunsoft sur la Game Boy début 1995. Ce dernier, sorti en 1990 proposait un jeu de plateforme aux graphismes minimalistes digne du premier Super Mario Land, mais avait réussi à m’emmener dans l’univers de Gotham City avec une petite couche de shoot’m up.

Pour ce second opus, annonçant le Retour du Joker, qui sortira 2 années plus tard en 1992, Sunsoft propose cette fois un jeu avec de grands sprites, des décors réussis, des musiques à couper le souffle, un grappin pour s’accrocher, des batrangs à récupérer, et surtout, des animations des déformations qui en jettent… mais parfois un peu abusive !

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La saison 2024 de F1, c’est déjà reparti !

La saison 2024 de F1, c’est déjà reparti !

Il y eu un temps où l’excitation de l’attente du retour des Formule 1 était plus intense.

Clôturée le 26 novembre, la saison précédente nous avait cette fois éviter un Grand Prix au mois de décembre. En revanche, c’est déjà le Samedi 2 mars que les bolides ouvriront le festival 2024 à Barhein.

Pas le temps de spéculer un peu sur les essais hivernaux, pas le temps de lire plus d’une page de mon magazine annuel AutoHebdo et encore moins de plonger dans mes archives pour retrouver quelques souvenirs des saisons 2014, 2004 ou 1994. Non, voilà déjà que non pas 1, mais 2 GPs sont passés.

Même pas la possibilité d’en profiter calmement devant ma télévision le dimanche après-midi. Et non, la nouvelle ère poussée par le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem nous emmène à Barhein et en Arabie Saoudite à quelques jours du début du ramadan, les deux premiers GPs se déroulent donc le samedi. Mwoui, je deviens vieux et je rouspette… Mais je le me garde pour moi ici. Loin est le temps où je pouvais encore discuter de tout cela sur les réseaux sociaux avec mes autres amis amateurs de Formule 1.

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On a joué à Akropolis

On a joué à Akropolis

Un Weekend, un petit peu moins chargé. Juste un tout petit peu moins. Deux malades, un match de Basket à Oupeye, les entrainements de Cheerleading et 3 ou 4 bilans à préparer pour la semaine. C’est bien moins chargé que la semaine passée ! J’allais donc pour tenter de proposer à mes grands une première partie d’Akropolis, un nouveau jeu de société reçu il y a quelques semaines pour mon anniversaire !

En effet, voilà déjà un bon moment que je le garde à l’oeil, mais même si nous apprécions ces moments en famille, l’armoire est bien remplie de bons jeux et le temps manque et qui pousse finalement à ressortir les mêmes jeux. Depuis lors, Arkropolis  a été nommé le jeu de l’année 2023 et même SiteGeek s’est attardé sur lui !

Sur papier, le principe est simple : construire une cité avec des tuiles qui représentent des habitations, des marchés, des casernes, des temples et des jardins.

Chaque joueurs construit sa propre ville en récupérant à son tour les tuiles les plus intéressantes à son objectif personnel. Celles-ci se pose les une à coté des autres mais également en hauteur où, au décompte finale, elles auront plus de valeur.

Les règles sont plutôt simples, mais il faudra y penser à tout moment. Seul le plus grand quartier d’habitation rapportera des points, les marchés ne doivent pas se toucher, les casernes de milices se positionner aux limites de votre cités et les temples à l’intérieur. Enfin, vous pourrez construire des « places » qui apporteront des coefficients multiplicateurs aux différents quartiers de votre cités.

A votre tour, vous devez sélectionner sur le chantier la tuile qui vous intéresse et au besoin payer votre droit de priorité. En construisant des étages à votre ville, vous pourrez récupérer de la pierre, monnaie d’échange à la carrière.

Les grands (15 ans et 12 ans) ont rapidement pris plaisir au jeu. Il faut rester attentif à l’espace que prend la cité en se développant. Pas si facile d’anticiper le nombre de point dont va disposer votre adversaire, on reste donc assez « personnel » dans sa manière de jouer, ce qui crée une certaine rythmique rapide aux parties.


akropolis
Le principe est simple : nous construisons une cité avec des tuiles en forme de.. ce n’est pas important… donc nous construisons une cité avec des habitations, des marchés, des casernes, des temples et des jardins.
Chasse aux trésors

Chasse aux trésors

Souvent je rêve de ces histoires de pirates. De carte aux trésors qui me mèneront moi aussi à un coffre, rempli de précieuses Micro Machines !

Hier, peut-être pour la première fois, j’ai vécu l’excitation d’une telle aventure, en ramenant mon butin à la maison !

Voilà bien longtemps que je n’espérais plus trouver de carte aux trésor pourtant, encore moins dans le marketplace de Facebook à moins de 10km de chez moi. Pourtant ce soir-là, je vois apparaitre une photo avec, semble-t-il beaucoup de Micro Machines, et d’un rapide coup d’œil, plutôt bien conservées et de première génération. Sans trop y croire, je laisse un petit message « Encore disponible« , et nous convenons, avec risque, un rendez-vous dans 3 jours.

Rêvant des grosso-modo 45 bijoux à ramener : Deluxe, Classique, Moto, Insider,… je vois apparaitre un nouveau message qui me dit « J’ai encore retrouvé tout ceci » !!! Wouw, voilà qui est intenable, certes il y a bien quelques Funrise et autres clones, mais bien peu !

Le jour J, prêt à prendre la route en glissant un détour dans mon agenda bien chargé, je découvre avec horreur qu’un convoie de tracteurs et d’agriculteurs en colère s’est installé exactement devant la sortie d’autoroute qui même à la croix sur ma carte. Je vais devoir annuler, tenter de reporter ma chasse aux trésors… Elle va me passer sous le nez…

Je prends donc mon courage et mon volant entre les mains pour trouver quelques raccourcis dans la ville. Une rencontre aimable, « les anciennes » de son mari qui en avait donc retrouvé un tupperware de plus ! Et me voilà avec mon coffre aux trésors ramenant 130 précieuses Micro Machines, quelques cailloux et 2 mini Transformers.

Je me sens comme l’Oncle Picsou avec des pièces d’or entre les mains, et je vois déjà le sourire jusqu’aux lèvres des enfants lorsqu’elles glisseront sur la table pour une journée de jeu incroyable !

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