Enfin les vacances de Toussaint sont arrivées. Un grand besoin de souffler, mais vu la météo, l’idée de ressortir la SEGA Mega Drive m’a plus que traverser l’esprit. Il y a 5 ans, elle avait plutôt eu un certain succès, surtout auprès d’Alice et Juliette. « On va pouvoir jouer à Paperboy ! » Oui, c’était bien sur l’occasion de ressortir Paperboy II, de faire découvrir les deux premiers Sonic The Hedgehog à Rose, ainsi que Le Roi Lion. C’était pour moi aussi la possibilité de (re)découvrir toutes une série de jeux ramenés au fils des brocantes de ces dernières années !
Tout d’abord, rebranché la console ne fut pas si aisé. Depuis lors, VOO ne diffuse plus sur le canal hertzien, ce qui a rendu plus difficile l’activation des chaines analogiques sur la télévision, et obtenir le signal de la télévision sur le canal C36. Avec la disparition de la prise antenne sur les prochaines télévisions, il faudra prochainement investir dans un boitier spécifique pour pouvoir brancher sa Mega Drive sur une télévision moderne.
Surprise également, ma Mega Drive II se comporte étrangement. Les musiques de plusieurs, dont les deux Sonic tournent au ralenti et sonnent faux. Les manettes répondent mal. Transistors vieillissants ? Mon modèle de secours a pu prendre le relais juste avant l’arrivée de Papy.
De temps à autre, je poursuis l’exploration des vieux jeux vidéo qui viennent trouver refuge dans mon petit musée. En effet, je garde toujours dans mon salon une petite boite avec une bonne vieille Game Boy et quelques cartouches, et il y a peu, j’avais déniché la version Game Boy Advance de James Pond II : Codename Robocod.
Sorti au début des années 90, James Pond est un poisson agent secret venant se frotter aux différentes mascottes de héros de jeux vidéo de l’époque de Sonic l’hérisson en passant par Bubsy le chat ou encore Zool fourmi Ninja.
A l’image de ses camarades, le jeu James Pond se présente comme un jeu de plate forme au scrolling rapide et aux mouvements nerveux où vous devrez ramasser un nombre important de bonus avant de trouver la sortie… en l’occurence dans ce second épisode, sauver des pingouins disparus de la fabrique de cadeaux du Père Noël.
Si mon frangin et moi avons longuement pendu la langue devant les somptueux graphismes colorés et les animations drôles réalisés par le studio Vectordean, nous n’avons pu fantasmer sur le plaisir d’y jouer que dans les magasines Joystick et Mega Power de l’époque y présentant les versions Amiga, Mega Drive et Super Nintendo.
En effet, jamais nous n’avons pu mettre la main sur un James Pond version PC… et ce ne sera que bien des années plus tard que nous pourrons voir réellement faire tourner le jeu, dans un premier temps via émulation.
S’il y a quelques années, j’avais bien tenté d’approfondir l’univers de James Pond avec ma cartouche Megadrive du 3° épisode, emmenant notre poisson espion sur une lune en fromage qui nous avait particulièrement inspiré par le passé, lorsqu’aujourd’hui je tente d’explorer le portage sur Game Boy Advance, de James Pond II : Codename Robocod sorti plus de 10 ans après la version originale, il me faut rapidement tirer la conclusion que James Pond est une vraie désillusion.
Rentré de vacances en Ardèche, je poursuis durant mes congés ma découverte de la ludothèque de la console portable Atari Lynx qui venait à l’époque tenter de se faire une place sur le tout récent secteur du jeu vidéo nomade.
Si la Lynx n’a pas réussi à convaincre, malgré un écran couleur assez réussi et lisible, c’est en autre par un manque flagrant de Hits qui lui aura mis du plomb dans l’aile. Si l’on y retrouve plusieurs portages de classiques de l’Arcade américain, ce sont souvent les exclusivités Atari et Epyx qui proposent des expériences intéressantes, puisque les deux sociétés ont collaboré à conception de cette console !
Il me restait quelques nouvelles cartouches à découvrir ajoutées ces derniers mois dans mon petit musée. Après Hard Drivin’ il y a quelques semaines déjà, je vous propose cette fois Blue Lightning, Turbo Sub et Checkered Flag.
Développé par Data East et sorti en 1982 sur borne d’arcade, j’ai découvert Burger Time parmi les petits jeux à écran fixe de mon Commodore 64 assez rapidement entre 1984 et 1985. Sans être un des titres qui m’aura marqué à l’époque, je me souviens avoir trouvé le concept de faire des sandwichs assez amusants, et il me faudra d’ailleurs quelques années pour en comprendre le titre. Car chez nous, à cette époque, nous n’avons jamais entendu parler de « burger » ou de « hamburger » !
Néanmoins à cette époque, j’ai déjà eu l’occasion de découvrir quelques jeux avec défilement d’écran que je trouve donc bien plus intéressants que les petits jeux de plateformes et d’échelles sur lequel repose Burger Time.
Malgré tout, avec ces burgers à préparer en marchant sur les différents ingrédients, le titre se montre un peu plus amusant qu’à devoir simplement ramasser des clés ou divers autres bonus. Il faut évidemment éviter quelques ennemis plutôt drôles en forme de saucisse, cornichons ou oeufs sur le plat. Si j’avais à l’époque déjà connu l’univers de Mc Donalds, il est certains que j’aurais bien imaginé une version sponsorisée !
Sur mon Commodore 64, la tâche se montrait néanmoins délicate. Tout d’abord, le portage de ce jeu d’arcade se jouait au clavier, pas toujours si facile à prendre en main, mais il nous aura fallu un long moment pour comprendre que nous pouvions appuyer sur la touche « P » pour déposer un peu de poivre pouvant alors bloquer nos ennemis. Ce dernier bloque alors l’ennemi. Un comportement bien différent en réalité de la version arcade à laquelle je n’avais jamais joué où notre Peter Pepper lance du poivre devant lui pour se débarrasser d’un ennemi, comme une arme et non comme un obstacle.
Burger Time est donc longtemps resté comme un simple petit jeu de mon enfance, puis une licence un peu hype de la vague rétro.
Mais quelle surprise en découvrant via l’abonnement Nintendo, ces derniers jours la version « Deluxe » sortie sur Game Boy au début des années 90. A l’image de quelques autres classiques, tels que Boulder Dash par exemple, un soin a été apporté à créer un univers visuel sympathique et des petites musiques énergiques.
J’y découvre alors une autre manière de lancer du poivre, plus fidèle à la version arcade, des animations drôles, et surtout des niveaux plus larges et variés qui rendent très vite ce Burger Time addictif !
Passé, chez nous, inaperçu à cette époque au profit d’un Bugs Bunny Crazy Castle que nous avions tous eu, Burger Time Deluxe est pourtant bien plus réussi dans ce créneau de jeu de plateformes et échelles !
Hé, mais il à l’air très sympa ce nouveau Prince of Persia !
Voilà qui me donne l’occasion de faire un petit point sur les dernières nouveautés à venir ou sorties ces derniers mois. Je ne m’attarderais cependant pas sur Alone in the Dark dont je dois testé la démo sortie il y a peu, et encore moins sur le prochain Final Fantasy XVI qui ne m’inspire pas le moins du monde ! Je ne vous parlerais pas non plus de la sortie du nouvel épisode de Legend of Zelda… Le fiston avait même en tête de m’offrir cela pour la fête des pères… mais je n’ai toujours pas réussi à accrocher à Breath of the Wild, et la suite semble pousser plus en profondeur encore l’approche de ce dernier.
En revanche, j’étais complètement passé à coté du retour de Prince of Persia, non pas dans un format 3D comme on avait pu y jouer ces dernières décennies avec les titres qui ont suivi « Les Sables du Temps », mais plutôt dans un retour aux sources de la série, tel que Jordan Mechner l’avait imaginée durant les années 80.
La bande annonce du titre maintenant renommé Prince of Persia – The lost crown, on retrouve l’aspect 2D de la série, mais surtout une dynamique de gameplay assez proche de Dead Cell que j’avais particulièrement apprécié il y a deux ans sur ma Nintendo Switch.