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Month: avril 2019

Notre rêve : faire des jeux vidéo

Notre rêve : faire des jeux vidéo

C’est vraiment avec un grand intérêt que je me plonge chaque semaine dans les différents sujets traités par le MOOC Introduction à la culture vidéoludique et si je reviens régulièrement par ici pour en parler, ce n’est pas parce que j’ai participé à la production de celui-ci mais bien parce qu’il me permet de structurer mes réflexions sur ce vaste sujet qui me passionne bien plus que je ne joue !

Le 3° module présenté par Pierre-Yves Hurel se concentre sur le jeu vidéo amateur. C’est un angle d’attaque particulièrement intéressant car j’ai le sentiment que cette pratique du jeu vidéo n’a jamais eu droit aux projecteurs, encore moins à être étudiée… Or je m’y sens particulièrement concerné.

Projet PPP Team : Logic Labyrinth
Projet PPP Team : Logic Labyrinth

Si j’en retourne à mon expérience, lorsque mon frère et moi avons découvert les premiers jeux vidéo vers 7 et 6 ans au début des années 80, nous avons très vite eu la volonté d’en réaliser nous-même. A cette âge, ce n’est évidemment pas l’envie de vendre des jeux qui nous attire, même pas encore de les partager autour de nous mais bien de pouvoir concevoir des jeux proches des mécanismes rencontrés dans d’autres productions mais qui serait alors propre à « notre univers » et qui intégrerait des éléments que nous apprécions particulièrement. C’est ce qui est ciblé comme le « Je crée MON jeu vidéo« .

Comme mon frangin Pype en parle sur son blog, j’avais par exemple tendance à systèmatiquement placer des passages secrets partout pour récupérer des vies voire à cacher toutes les sorties de niveaux derrière un élément qui aurait dû tuer le personnage. Effectivement, je voulais offrir à celui qui jouerait à MON jeu le même sentiment que celui que je ressentais quand je découvrais un passage secret dans un jeu.

Quand j'étais gamin - Space Mission
Quand j’étais gamin – Space Mission

Mais pas encore de passage secret au milieu des années 80. Nous avons eu d’abord nos premiers cours de BASIC le samedi matin à l’école des Bouleaux avec Monsieur Bair. Moi, j’ai très vite été déçu de ce que l’énergie mise pour faire des lignes de codes m’offrait comme résultat. Mon frère étant plus inspiré par la programmation, je m’occupais donc de mettre sur papier des niveaux, des idées de jeux, de monstres, le plus souvent en m’inspirant de ce que j’avais pu expérimenter comme jeux. Un jeu comme Rick Dangerous, un jeu comme Shamus, puis plus tard un jeu comme Zelda, un jeu comme Sonic… Les idées ne manquaient sur la pile de projets que je laissais à mon frère aux fils des années.

 

Space Mission - C64
Space Mission – C64

Pendant les années 80, deux projets principaux s’afficheront sur l’écran monochrome du Commodore 64, programmés en BASIC pour le frangin. Un logiciel d’apprentissage de géographie EuroGéo ainsi que le début du projet Space Mission qui devait à l’origine être un simulateur de navette spatiale avec visite de base sur différentes planètes qui aurait été représenté par des labyrinthes. Néanmoins, le manque d’accès à des ressources machines pour programmer sur le Commodore 64 à une époque où Internet n’existe pas et bien évidemment nos moins de 10 ans ne permettaient pas de pouvoir faire tellement mieux à cette époque.

Calimero Against the Black Empire en EP Basic (1991-1994)
Calimero Against the Black Empire en EP Basic (1991-1994)

Parmi toutes les idées qui allaient se poser sur la table au début des années 90 certaines ont été plus ou moins avancées. Il y eu tout d’abord le projet Calimero Against the Black Empire qui émergea assez vite après avoir découvert le jeu Sonic the Hedgehog. A cette époque, nous nous faisions appelé le studio JMWS et le frangin Pype basculait doucement du Commodore 64 à la programmation en EP Basic sur notre nouveau PC 80386 DX40, toujours en écran monochrome. Après une série de croquis, quelques premières grilles de sprites ont été réalisées pour le Commodore 64, mais une version PC proposant un Calimero plus reconnaissable fini par voir le jour.

A nouveau, le travail de titan de programmation pour coder des listings d’écrans est long, l’arrivée d’un écran couleur et d’une carte son viendront offrir quelques moments de satisfaction mais également la nécessité de revoir chacun des niveaux… modification de résolution oblige. Quoi qu’il en soit, notre Calimero était loin d’égaler la rapidité du hérisson de SEGA !

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Aujourd’hui Charly, tu as 10 ans.

Aujourd’hui Charly, tu as 10 ans.

10 ans, c’était il y a 10 ans que maman et moi nous avions rendez-vous avec toi Charly ! Ta chambre était fin prête, toute en couleur, avec un beau grand lit. J’avais choisi la meilleure poussette pour toi, nous avions changé de voiture et j’avais lu de nombreux livres sérieux sur comment être de bons parents ! Et pourtant, rien n’aurait pu me préparer encore mieux à ce qui nous attendait !

Et voilà que je me retrouvais avec toi dans les bras. Maman devant se reposer ! Je devais déjà « improviser ». Je n’ai eu de cesse d’improviser et de laisser les livres sérieux de côté. On apprend pas à être un papa dans un livre, j’ai appris à être papa chaque jour à coté de toi. On fait des erreurs, on s’améliore, on essaie autrement… Et je peux te dire que pour te faire manger ta purée, j’en ai tenté des méthodes autant que pour te faire apprendre tes tables de multiplication.

Aujourd’hui, tu as 10 ans et aujourd’hui je sais que même si tu ne cesseras pas de grandir, tu resteras mon petit garçon ! Celui que je sers de mes bras, celui avec qui j’ai construit des histoires de Pirates dans les arbres en Playmobil, celui que j’ai vu sur la scène de théâtre, celui avec qui j’ai regardé les nouveaux Starwars et lu l’histoire sans fin (que nous devons encore finir d’ailleurs). Ce Charly chic, passionné de câbles et d’informatique, ce Charly choc qui m’aura fait parfois perdre un peu plus de cheveux à comprendre les colères. Ce Charly que j’emballe comme un saucisson polonais dans sa couette le soir, ce Charly qui m’a fait rire pour des frites et des pâtes, ce Charly curieux du monde qui l’entoure, des poissons, des insectes, de la nature,… de Minecraft. Ce Charly qui rêve, qui s’enferme pour inventer des histoires dans sa tête. Ce Charly qui chante, « J’aime les filles du Sart Tilman », qui se voit Star de Youtube et Architecte du bâtiment.

Aujourd’hui, tu as 10 ans. J’ai encore plein de choses à te faire découvrir et à partager avec toi, mais tu grandis chaque jour un peu plus. Je redoute ce jour où tu n’auras plus besoin de moi, ce jour où tu rangeras tes Micro Machines, tes LEGO, tes voitures dans une boite. « Il te restera quoi de moi, le monde à parcourir » chante avec subtilité Geronimo quand il n’est pas possédé. Alors n’arrête jamais de me poser des questions, de me lancer des défis,…

Je suis fier du grand garçon que tu es devenus et cette semaine, tu m’as encore étonné lors de ton stage de Judo !

Prends le temps de grandir pour la suite, profites encore, soit heureux maintenant, pas demain ! Car ce sont ces moments présents qui construiront un jour l’homme que tu seras, le papa que tu seras.


Mon Mobile et Moi : Un Google Pixel 3a moins cher

Mon Mobile et Moi : Un Google Pixel 3a moins cher

Voilà un peu plus d’un an que j’encense mon Google Pixel 2 qui fait partie des meilleurs Photophones, non pas grâce à un capteur photo défiant la concurrence mais bien grâce aux prouesses des algorithmes et intelligences artificielles développés par Google. Des éléments parfaitement intégrés dans ce Smartphone.

Deux points fachent cependant. Tout d’abord, les deux premiers Google Pixel n’étaient disponibles que dans une poignée de pays. Le dernier Pixel 3 quant à lui, n’est toujours pas officiellement disponible en Belgique. Ensuite, là où l’approche de Google à l’époque du Google Nexus pour contrer ses rivaux étaient de proposer un Smartphone à un prix modéré sans concession de technologie  avoisinant les 400€, les Googles Pixels à leur sortie fleurtent les 1000€.

Le Google Pixel 3a aurait un prix de 450 € : enfin le retour des tarifs agressifs de l’époque du Nexus 5 ?
Le Google Pixel 3a aurait un prix de 450 € : enfin le retour des tarifs agressifs de l’époque du Nexus 5 ?

Mais voici une bonne nouvelle ! Des rumeurs persistantes annoncent « déjà » un Google Pixel 3a qui devrait tomber sous les 500€ pour ce printemps !

Le Google Pixel 3a, modèle milieu de gamme du Pixel 3, serait vendu au prix de 450 euros en Europe. Un tarif agressif qui rappelle le positionnement du Nexus 5 à son époque. Une version XL sera aussi de la partie. Est annoncée une disponibilité dans les coloris noir, blanc et violet au printemps 2019. (Une info Phonedroid)

Les quelques infos que l’on peut déjà retenir serait un écran OLED de 2220 x 1080 pixels (5’6 et 6′ pour le XL). un processeur Snapdragon 670, 4go de RAM une batterie 3000Mha un capteur photo 12MP à l’avant, 8 à l’arrière. La finition du Smartphone pourrait être un peu moins « noble » afin de réduire les coûts. Bien évidemment, l’un des éléments important sera de savoir avec plus d’exactitude si Google aura misé sur le même capteur photo ou s’il aura là aussi tenté de réduire les coûts.

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Ludo, inspecteur Castard et Barbaza, précurseurs de Petit Poilu

Ludo, inspecteur Castard et Barbaza, précurseurs de Petit Poilu

Voici les vacances de Pâques qui démarrent, et je me suis dit que je prendrais un peu de temps pour lire mes nombreuses BDs en retard. Alors que je surveillais les enfants qui jouaient dans la chambre de Charly, j’ai mis la main sur le 2° tome de la série Ludo que je lui avais trouvé en brocante il y a quelques années.

Découverte à un mauvais âge, (j’avais déjà 20 ans), les premier album de Ludo se montraient pourtant très sympathiques. Mélangeant l’histoire d’un petit garçon à travers la lecture de son « Castard Magasine », une série BD à l’intérieur de la BD. Ce mélange de narration qui d’une certaine manière s’entremêle était original à l’époque et reste une approche intéressante aujourd’hui. Graphiquement, Ludo osait quelque chose de différent face à la suprématie « Petit Spirou », « Kid Paddle » ou encore l’arrivée du héros de Zep. La relecture de cet album m’avait d’ailleurs donné envie de découvrir les autres aventures de Ludo…

Ces donc sur le tome 2 que je me suis arrêté aujourd’hui de cette série oubliée ? Après la lecture de celui-ci, je me suis souvenu que c’était au travers de ce 2° tome « Tubes d’aventure » que j’avais découvert les aventures de Ludo à la fin des années 90 dans le magasine de Spirou. C’est d’ailleurs avec surprise que je fais aujourd’hui le lien avec l’illustrateur de Ludo, Pierre Bailly qui dessine aujourd’hui les aventures du héros préféré des enfants : Petit Poilu !

Dans ce second tome de Ludo nous invite à rencontrer pour la première fois de ses aventures, des êtres « magiques », les Barbaza, qui emmèneront le petit garçon et sa BD de l’inspecteur Castard à résoudre une nouvelle enquête, de quoi offrir un petit soupçon de magie supplémentaire au premier tome qui posait avec réussite l’univers de Ludo. Avec l’arrivée des Barbaza, on découvre donc des personnages étranges qui font inévitablement penser, une fois le lien établi, à la patte graphique du Petit Poilu !

Petit Poilu, la BD préférée d'Alice.
Petit Poilu, la BD préférée d’Alice.

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