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Month: janvier 2016

Il n’est pas trop tard pour découvrir Ocarina of Time

Il n’est pas trop tard pour découvrir Ocarina of Time

 

Il fallait partir pour l’hôpital. Dans l’idée j’allais juste pour au plus 1 nuit avec Alice aux urgences puis suivrait rapidement l’arrivée de Rose et l’accouchement. J’avais donc emporté dans mon sac ma console 3DS avec un titre bien choisi… Quelque chose succeptible de m’occuper quelques minutes, une heure au plus sans pour autant me distraire trop afin que je reste concentré sur l’accouchement !

Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DMon choix c’est donc porté sur Legend of Zelda : Ocarina of Time 3D acheté quelques mois plus tôt et mes amis Santo & Christel. Oui, cela pourra faire sourire plus d’un connaisseur, puisque de l’avis de beaucoup, Ocarina of Time fait partie si pas des meilleurs jeux-vidéo au moins des meilleurs Zelda. Hors à mes yeux, Ocarina of Time n’a jamais été d’un grand intérêt. Certes, je n’y avais jamais joué, mais dans l’ensemble la période 3D de la Nintendo 64 n’a jamais su me séduire… Les jeux 3D dans leur ensemble me paraissent toujours peu maniable et surtout à cette époque j’étais toujours resté sur les frustrations de la série Tomb Raider. Déjà lors de la lecture de Zelda : Chronique d’une légende, j’avais un peu été agacé par l’encensement fait sur cet épisode monopolisant un trop grand volume de pages…

Bref, si les trois premières nuits à l’hôpital avaient été suffisamment mouvementées que pour ma 3DS reste dans mon sac, la planche qui me servait de lit et les insomnies ont fini par me pousser à démarrer l’aventure. J’ai donc erré un instant dans le village des Kokiri avant de me retrouver devant le vénérable arbre Mojo. Jusque là, je n’étais pas tellement emballé. Le lifting 3D laissait toujours ce sentiment de traverser un décors polygonaux et devoir tournicoter pour savoir où aller. Ah tout de même j’avais apprécié retrouver le gros hibou et ses conseils comme dans Link’s Awakening. Je suis alors entrer dans l’arbre pour mes premiers défis, combat et phases de réflexion. Et j’ai commencé à accrocher à tout cela.

Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DLà où je m’attendais à beaucoup de frustration tant dans la progression du « donjon », les combats ou simplement la gestion de la caméra, j’ai pris plaisir à y trouver mon chemin, résoudre les petites énigmes et combattre les ennemis. Oui, clairement Miyamoto l’avait effectivement drôlement réussi son nouveau Zelda et c’est donc en tentant de m’imaginer être en 1998 que j’ai poursuivi l’aventure. Comme si j’attendais depuis 5 ans la suite de Link’s Awakening sorti en 1993 sur la Game Boy,  un si long développement où le gameplay avait été plusieurs fois été repris à zéro.

Oui, en m’imaginant à cette époque, plein de petites choses me paraissaient vraiment amusantes. La grande plaine à parcourir et cette impression d’immensité, la gestion du temps jour/nuit, les jolis petits villages et leurs ruelles à découvrir, le ciblage des ennemis, les idées d’énigmes… et même les phases d’approche que j’ai tendance à détester.

Ocarina of Time - Nintendo 64J’ai donc continué l’aventure durant ce long séjour à l’hôpital pendant qu’Alice dormait, rencontrant la princesse bien au chaud dans son château, apprenant mes petites mélodies à l’ocarina dans la crypte du cimetière et au fin fond de la forêt, rencontrant même pour a première les fameux Gorons dont m’avait déjà tant parlé le frangin !

Bref, à posteriori, cet épisode refilté sur la Nintendo 3DS aura été mon coup de coeur de l’année 2015 mais par contre quand je regarde les graphismes de l’épisode d’origine… rien à faire, je ne suis toujours pas plus emballé !

La version Nintendo 64 propose bien sur des graphismes bien plus grossiers même si la 3D pour l’époque est quand même réussie pour les bâtiments. Les personnages par contre sont loin d’être aussi sympathique, mais je pense que les des éléments les plus agréables de la version 3DS ce sont les couleurs chatoyantes qui remplacent l’univers gris et fade d’origine…

Hyrule N64 VS 3DS

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La vie à 6… ou presque.

La vie à 6… ou presque.

La vie à 6 - Juliette Martin

Voilà donc 3 semaines que Rose est née… 3 semaines que nous sommes donc passés au level 6. Enfin presque. Bien entendu, il y a eu l’épisode « Alice hospitalisée en même temps » qui a grandement brouiller les pistes. Difficile vraiment de prendre conscience du changement alors que pendant plusieurs jours, semaine,s j’étais essentiellement connecté à soigner notre grande pendant que madame était presqu’en mode exclusif nouveau-né.

Et puis, il faut bien l’admettre, l’arrivé d’un nouveau-né, cela demande une organisation et un rythme de vie temporaire complètement hors du temps. Bien sur, nous sommes loin des surprises de la première naissance et l’on sait que les choses vont changer, néanmoins cela ne nous semble pas encore vraiment cela « La vie à 6 », hormis peut-être hier notre première sortie complète à l’anniversaire de mon filleul Jolan.

Ce qui est certain, c’est que les trois grands se montrent particulièrement positifs à l’arrivée de Rose. Ils sont prévenants, attentifs, intéressés et n’ont pour l’instant jamais montrés de grognements quand nous devons leur répondre « Attends, je dois m’occuper de Rose ! » Tous redemande à la prendre dans les bras, lui donner son doudou et vérifier qu’elle respire bien emmitouflé dans son maxi-cosy…. Enfin ne rêver pas non plus, tout n’est pas « rose »… Charly a des idées saugrenues, Juliette est excitée comme un Bugs Bunny, Alice à fleur de peau et Rose semble décidée à concentrer ses pleurs quand on se tente à regarder notre petite série Télé pour décompresser ; )

Bref, pour ma part, voici que s’entame ma dernière semaine de congé de paternité, la seule ou je pourrais « peut-être » me concentrer sur ce moment privilégié avec elle, maintenant qu’Alice est rentrée à l’école et que j’ai fini en principe la course à l’administratif… Mais bon, j’ai ma compta qui m’attend et qui mériterait que je m’en occupe tant que je suis à la maison et la nouvelle chambre des filles à finir… tant que suis à la maison… et beaucoup de rangement à faire ! Dur dur le rôle de papa parfois.

100% e-Media : Nikon présente son D5

100% e-Media : Nikon présente son D5

Je garde toujours un oeil sur l’évolution des boitiers photo et tout spécialement ceux de Nikon. En ce début d’année, le fabricant japonais vient d’annoncer la sortie imminente de son nouveau boitier pro, le Nikon D5 venant remplacer les D4 et D4s initialement sorti il y a 4 ans, puis relifté dans sa version ‘s’ en 2014. Dans notre travail de photographe de mariage, nous avons choisi d’investir dans le Nikon D4 qui se montrait alors comme l’arme la plus redoutable à la réactivité et l’autonomie nécessaire à ce métier, mais également offrant d’excellentes performances en environnement sombre. Le prix de ce dernier restait alors fort élevé fleurant les 5000€, nous le complétions d’un de notre brave Nikon D700 comme deuxième boitier.

Avec la sortie de son D5, Nikon passe du coté obscure avec un capteur pouvant gérer de 100 à 102 400 ISO (Le D4 pouvant monter jusqu’à 12 800 ISO) pour la bagatelle de 7000€. Quand même ! Coté prix, cela fait mal également pour son nouveau Nikon D500 un appareil photo semi-pro au format APSC venant remplacer le D300, nouveau boitier dont le tarif est positionné au dessus d’un Nikon D600 ou l’ancien D700. Oui, ça pique chez Nikon !!

Pas de folie des grandeurs du côté de la définition. Même si le D5 gagne 4 Mpx par rapport aux D4/D4s, il demeure loin des 24 Mpx que Nikon propose sur ses reflex APS-C grand public, et à des années-lumière des 42 Mpx d’un Sony Alpha 7R II. Qu’ils semblent loin aussi, les 24 Mpx du Nikon D3x… Rappelons toutefois que le concurrent direct du D5, le Canon EOS 1DX, se contente pour l’heure de 18 Mpx.

Ce qui frappera surtout les esprits avec le Nikon D5, c’est sa sensibilité native, qui s’étire sur une plage de 100 à 102 400 ISO. Et vexé par le fait d’avoir été égalé par Sony, Nikon pousse encore un peu plus loin les hautes sensibilités en introduisant l’extension Hi 5 qui étend la sensibilité jusqu’à 3 280 000 ISO. Non, il n’y a pas de coquille. Vous vous demandez à quoi peut servir une telle sensibilité ? À rien… du moins pour le commun des mortels. Pourtant, pour les forces de l’ordre, qui sont d’importants clients historiques de Nikon, elle ouvre de nouvelles possibilités en termes de surveillance nocturne. (Un test à lire sur Les Numériques)

Bref, pour l’heure avec un tel tarif, le D5 se montre nettement moins intéressant que ce que ne l’était le D4 comme boitier dédié à la photographie de mariage… On attend donc toujours un vrai successeur au D700 !

Alice VS Cryptosporidium

Alice VS Cryptosporidium

Combat contre le Cryptosporidium

Bonne année, bonne année… et je l’espère surtout une bonne santé ! C’est que cette année, les fêtes de fin d’année ont été particulièrement perturbées ! Nous voici le 2 janvier, et l’on commence tout juste à sortir la tête de l’eau… Oh non, ce n’est pas l’arrivée de Rose qui nous a chamboulé. Nous nous étions préparés et organisés à gérer les fêtes avec une naissance avant, pendant ou après… Non, nous avons eu droit à un invités surprise, tel un hacker biologique : Le CryptoSporidium… un combat de près de 3 semaines !

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Les Chevaliers de Baphomet étaient en solde sur GOG

Les Chevaliers de Baphomet étaient en solde sur GOG

Voilà un sacré moment que je voulais découvrir le 5° épisode des Chevaliers de Baphomet. Après avoir attendu en vain une version « en boite », je me suis rabattu sur un promo -70% de la série sur GOG.com dont je vous parlais il y a quelques mois sur Press-Start.

Les Chevaliers de Baphomet en solde sur GOG
Les Chevaliers de Baphomet en solde sur GOG

Hors, voilà déjà deux ans que le dernier volet de la série est sorti après une campagne levée sur KickStarter. Il y a quelques semaines encore, les versions en boite étaient plutôt rares étaient toujours à des prix astronomiques. Je me suis donc laissé séduire par une promo diffusée sur le site GOG.com qui propose l’achat de jeux dématérialisée en « DRM Free » ! Avec une réduction de -75% vous pouviez obtenir l’ensemble des 5 titres de la série de Revolution Software au prix de 15$. Voilà l’occasion de (re)découvrir les aventures de Georges et Nicole !

Pour ma part, ce n’est qu’en l’an 2000 que j’ai découvert le premier épisode de la série sur Playstation. J’étais pourtant un grand amateur de jeux d’aventures Point & Click à la sauce Lucas Arts dans les années 90, mais les deux premiers épisodes déjà sortis à l’époque avaient su passer à travers les mailles de mes compilations de jeux. C’est qu’avec des dessins d’une telle qualité, des animations nombreuses, des cinématiques et des dialogues en français, on trouvait probablement cela difficilement en version pirate ?

Malgré des énigmes plus complexes qu’un Day of the Tentacle ou Monkey Island, j’ai plutôt bien accroché à ces deux épisodes notamment grâce à leur humour un peu british et leurs graphismes dignes d’un dessin animé et j’ai par ailleurs vraiment apprécié le 3° volet, le manuscrit de Voynich sur Playstation 2 qui a su à mes yeux réussir le passage à la 3D tant dans les environnements que dans les énigmes.

Il y a aujourd’hui 9 ans, je me lançais dans le 4° volet. Et depuis lors, seul Pendulo Software avait su me faire vivre de bons moments « Point & Click ». C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que je m’apprêtais à me plonger dans ce 5° volet : La malédiction du serpent, alors que la série fête son 25° anniversaire.

Dès le départ, on retrouve avec plaisir l’ambiance des premiers épisodes de la série. Les décors sont réussis et chatoyant, l’ambiance sonore adéquate et l’histoire colle parfaitement à la série. De ce coté c’est donc une réussite mais… Coté énigme, cela m’a paru un peu léger. Je n’ai buter qu’une seule fois, sur un parchemin à traduire. Il est vrai que le jeu propose une forme d’aide bien faite pour ne pas rester coincer dans l’aventure, mais je n’en ai pas eu tellement besoin. Assez souvent, les choses me paraissaient évidentes.. et parfois même redondantes. Chipoter dans les câbles électriques, 1x, 2x… mais 4x… cela fait beaucoup ! Bref, au final… à force de discussion, il était assez facile de progresser. Cela n’a rien enlever à mon plaisir de jeu, mais j’aurais apprécier me gratter un peu plus les méninges et me garder quelques soirées de plus sur le jeu avec madame.