2 couleurs, c’est assez pour faire des hits !

2 couleurs, c’est assez pour faire des hits !

Du noir, du « sépia verdâtre »… et 2 tramages différents pour nuancer le tout. Des petits blip bip sur 4 voix stéréo très inspirés, 4 piles AA pour 2 heures de jeux au mieux… et un jeans aux poches, très très larges si l’on veut le ranger dans sa poche… Voilà le topo de ce que permettait à la Gameboy de nous fournir de pourtant d’excellents jeux dont je vous parlerais dans cette 2° partie.

Tetris - GB (Nintendo - Bullet Proof Soft. 1989)
Tetris – GB (Nintendo – Bullet Proof Soft. 1989)

Vous l’avez vu dans mon premier billet, des jeux pour Gameboy, j’en ai eu énormément entre les mains et faire un choix pour vous parler de ceux qui m’ont marqué le plus n’est pas simple. Par exemple, faut-il que je vous parle de Tetris ?? Au fond que dire de Tetris de plus que ce que tout le monde sais ? A quoi bon vous raconter l’histoire des droits d’auteur de ce jeux… Et ma fois, que vous dire de plus si ce n’est que j’ai été moi aussi un accroc de Tetris, que je faisais des concours pendant les heures d’études avec les pots pour voir qui feraient le meilleur score, et que j’ai vraiment pris mon pied en monde « Linked » avec Alain Dierckx, le paternel de Greg & Joe qui était très fort à ce jeu… Au fond… Tetris, c’est Tetris… Pourtant, aucune autre version n’est aussi prenante que ce Tetris en 4 couleurs, avec ces musiques qui vous restent en tête jusqu’à votre trépas ! (Tetris 1989 Nintendo)


Ceci dit, dès l’arrivée de la Gameboy, j’aurais donné beaucoup pour avoir moi aussi Super Mario Land !

Super Mario Land - GB (Nintendo, 1989)
Super Mario Land – GB (Nintendo, 1989)

C’est qu’à l’époque, j’ai eu très peu l’occasion de jouer à des jeux Super Mario. Quelques très très rare partie au premier épisode avec mon camarade de classe David Collet, et surtout lors de quelques rares sessions de jeux au Maxitec sur Super Mario Bros 3 (qui ne débarquera qu’un an plus, en 1991) alors que très rapidement, mes amis Vivien et Alain ajoutent ce Mario à leur collection de cartouches.

Techniquement Super Mario Land est assez éloigné de l’univers créé par le père de Mario, Mr Miyamoto… Mario ramasse des cœurs pour gagner des vies… et non des champignons… difficile d’ailleurs de faire la nuance en si peu de couleurs entre un champi vie et un champi pour grandir ! Les tortues Koopa, lorsque l’on saute dessus ne laissent pas de carapaces qui rebondissent mais se transforment en bombe… Mario ne parcours pas ses univers habituels, mais se retrouvent en Egypte, sur l’île de Pâques…

Bref, hormis un personnages qui tentent de ressembler à Mario en quelques petits pixels qui cassent des briques et rentre dans des tuyaux, ce jeu aurait pu mettre en scène un autre héros… Il aurait tout de même été aussi passionnant !

Car oui, graphiquement Super Mario Land fait partie des tous premiers jeux de plate-forme sur la gameboy. Les décors sont extrêmement basiques, mais tout est très claire à l’écran…

Le jeu est fluide, et très vite pris en main… Et il est bien difficile lorsque l’on perd une vie, de se décider à donner la Gameboy au suivant.. surtout si c’est la petite soeur !

Ce n’est qu’en 1998 que j’ai terminé le jeu pour la première fois, en rentrant de Louvain La Neuve dans la voiture de Didier… bouclé en 45min.

Sur l'île de Pâque, cela commence à se compliquer !
Sur l’île de Pâque, cela commence à se compliquer !

C’est bien marrant, mais pour beaucoup de monde, lorsque l’on fait écouter une musique de Super Mario, c’est celle-ci qu’ils vont associer au plombier tant ce jeu a été joué par un nombre de personnes de tout âge assez impressionnant.

Beaucoup parle à l’heure actuel de l’ouverture importante du jeu vidéo à de nouveaux joueurs grâce à la Nintendo DS et des titres tels que le Professeur Kawashika ou Nintendogz…

Pourtant avec sa Gameboy et Tetris, Nintendo avait touché pas mal d’adultes déjà… Bref, justement ici, ce n’est pas Koji Kondo qui a composé les musiques de ce Mario sur Gameboy, mais Hirokazu Tanaka… Il n’y a donc aucun lien musical avec les autres épisodes de Mario… mais la bande son fut tout de même un succès.. Un vinyl de rap du groupe Ambassador of Funk, reprennant ce thème a d’ailleurs commencé à cartonner très rapidement à l’époque ! (Super Mario Land 1989 Nintendo)


2011, J'ai retrouvé Legend of Zelda
2011, J’ai retrouvé Legend of Zelda
Legend of Zelda : Link's awakening
Legend of Zelda : Link’s awakening

Lors d’une visite chez mon ami Alain fin 1993, je découvre un nouveau joyau sur sa portable…  Legend of Zelda : Link’s Awakening… A l’époque, je connais encore assez peu les aventures de Link… Je n’ai jamais vu aucun épisode sur NES… et juste quelques passages de Link to the Past, l’épisode Super Nintendo… sans avoir jamais pu toucher la manette bien scotchée dans les mains de Julien… Toujours bien sympa, la famille Gillon nous prettent un peu leur nouveau jeu, et je m’y essaie sur ma propre console… Un cinématique d’intro bluffante pour cette machine,… une mise en place d’une histoire qui semble assez sympa… mais rien à faire,… j’ai beau me promener sur la plage. Je ne comprends pas ce qu’il faut faire… et je rapporte la cartouche… Ce n’est qu’en 94, via un échange avec Xavier Strivay d’une série de jeux Gameboy que je récupère Legend of Zelda… En réalité, des 8 jeux obtenus, c’est surtout celui là qui m’intéresse… car je sais alors qu’il me faut utiliser mon bouclier pour pousser les oursins sur la plage et ainsi récupérer mon épée ! S’en suivra alors une fameuse épopée familiale à la maison, mon frangin Pype et même ma petite soeur Marie voulant absolument eux aussi jouer à Zelda… et heureusement, cette cartouche propose trois sauvegardes !

Gare à la chauve-souris !
Gare à la chauve-souris !

Le jeu est très réussi graphiquement ! Les développeurs ont fait bien du chemin depuis lors, et déjà Super Mario Land 2 avait révolutionner la console,… Le jeu est assez proche de la qualité de ce que l’on peut voir dans la version Super Nintendo, couleurs et effets spéciaux en moins… Mais je pense honnêtement que ce n’est pas cela qui a fait de Link’s Awakening un jeu que je n’oublierais jamais… bien callé dans mon Top 10 !

Il y a tout d’abord la découverte d’un genre… S’il existe déjà des Legend of Zelda et Final Fantasy sur console,… c’est pour moi ma première expérience dans les jeux d’aventure sauce RPG… Même si Zelda est plus Action-Aventure que RPG d’ailleurs… En effet, le système de jeu mélange différentes phases… de l’exploration d’un vaste monde et de la recherche d’informations et indices… des combats directs contre une série de monstres qui trainent ça et là … et des énigmes à résoudre… Évidemment cela change fortement des nombreux jeux de plate-forme qui m’avaient plus sur la Gameboy… mais également des nombreux autres jeux auxquels j’ai joué jusque là sur mon PC et mon C64.

Aaah Link a retrouvé son épée !
Aaah Link a retrouvé son épée !

En plus de tout cela, Link’s Awakening nous fait voyager dans une petite histoire féérique tout ce qu’il y a de plus immersive, et même complètement décalée de l’univers hatibuel dans lequel baigne habituellement le héros Link. Trouvé sur la plage par le papa de Marine… Link a un peu perdu la mémoire… et il ne sait pas trop ce qu’il fait sur cette île… Il retrouve son bouclier.. puis son épée.. et cette jeune Marine lui rapelle vraiment quelqu’un (La princesse Zelda évidemment)… Puis un Hibou dans la forêt lui hululle « Réveille le Poisson-rêve et tout te sera expliqué. » Pour se faire, Link devra parcourir l’île et les 8 donjons afin de retrouver des instruments de musiques magiques,… il pourra également trouver de nouvelles armes et objets lui permettant d’accéder à de nouveaux pouvoirs… mais également une petite histoire de chaine d’échange viendra alimenter un scénario déjà enchanteur…

La musique magnifiquement composée sur la petite Gameboy n’est pourtant pas de Koji Kondo qui a travailler sur les autres Legend of Zelda… On retrouve tout de même son thème principale, mais les nouveaux titres et arrangements sont de Kazumi Totaka qui s’étaient déjà occupé de la bande son de Super Mario Land 2 et plus récemment de celle d’Animal Crossing.

Personnellement, j’ai terminé le jeu deux fois… ce qui est rare de ma part… tant je l’ai adoré… Je me suis par la suite lancé dans Link to the Past sur Super Nintendo… et plus récemment dans les épisodes Game Cube, DS et Wii… sans jamais retrouver le plaisir éprouvé dans cette épisodes atypiques… Si je n’avais rien d’autre à faire… j’aimerais à nouveau m’y plonger… et surtout y faire gouter ma Petite Snorkys…

Tel Mario, Keen Commander ou Sonic m’ont donné envie de faire des jeux vidéo étant jeune… la découverte de Zelda nous a lancé mon frère et moi dans une tentative de nous aussi faire un jeu Zelda-like…. C’est ainsi que naitra le projet Bilou’s Quest, programmé en Quick Basic en 1994. (Legend of Zelda : Link’s Awakening 1993 Nintendo)


Je terminerai ce premier tour des jeux Gameboy qui m’ont marqué avec l’extraordinaire Kirby’s Dream Land découvert chez Greg & Joe début 93. Vous l’aurez compris, Kirby est sorti avant Legend of Zelda dont je vous ai parlé… et est clairement le meilleur jeu de plate-forme sur la Gameboy… Petit à petit inondée du genre, seul les Super Mario Land, dont le 2° épisode était alors en pleine essort avait vraiment marqué les esprits… Quelques autres titres m’avaient marqué tout de même… je vous en parlerais demain, mais Kirby fut vraiment une révélation. Mes petits voisin Greg & Joe avaient depuis peu au coté de leur C64 et de la Megadrive, une console Gameboy qui petit à petit se fournissaient en jeu… Si leur paternel s’entrainait assidument à Tetris, voilà qu’un jour ils me montrent leur nouveau jeu Kirby’s Dream Land… La cartouche à peine mise en route… Je suis déjà conquis par la musique…. Ca bouge, ca gigotte.. c’est vraiment un régal pour les oreilles ! Ce drôle de petit perso en forme de nuage est vraiment chouette à contrôler… il mange c’est ennemi, comme Pacman, il peut se gonfler et s’envoler dans les airs… c’est plein de passages secret, des graphismes somptueux… et l’action ne s’arrête jamais… on a l’impression d’y jouer d’une traite… J’ai bien accroché aux épisodes suivants.. mais c’est le seul que j’ai terminé… Peut-être parcequ’il était un peu plus facile et plus court.

L'un des premiers Boss de Kirby
L’un des premiers Boss de Kirby

Kirby est une sacrée réussite ! J’ai longtemps cru, après avoir découvert qu’une version NES existait, que cet épisode Gameboy n’était au final qu’une tentative de recréer l’univers déjà mis en place pour la console portable.. Or il n’en est rien. Kirby’s Dream Land est la première aventure de Kirby… Qui d’ailleurs n’aurait pas dû être Kirby. A l’origine, un personnage encore non défini, mais graphiquement plus développé, repondant au nom de Popopo devait être le héros… L’esquisse de Kirby était temporaire, mais l’équipe avait fini par s’attacher à ce petit bonhomme tout rond… Il fut choisi de le garger… Nintendo le voulait alors jaune… mais son créateur lui, le voulait rose… Ceci dit, chez nous, comme aux States, il fut blanc sur la pochette… et sur un écran monochrome ma fois ;) Enfin, le nom de Kirby fut choisi en hommage à un avocat de Nintendo si j’ai bonne mémoire… Bref, ce n’est que plus tard, dans les épisodes suivants que Kirby a pu avaler ses ennemis et en récupérer leur pouvoir… le rendant bien des années plus tard dans la série Smash Bross, un adversaire redoutable ! (Kirby’s Dream Land 1992 HAL)

Zelda, Mystic Quest
Kirby’s Dreamland, Super Mario Land (séries) , Batman, Ducktales, Asterix
Flipull, Tetris
Motocross Maniac, Grand Prix
Pinball Gator

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5 réflexions sur « 2 couleurs, c’est assez pour faire des hits ! »

  1. à ma connaissance, c’est bien 4 niveaux de gris différents sur la GB, et non pas un tramage. Un écran techniquement fort différent des Game&Watch, donc et qui préfiguraient un peu les LCD multicolores que nous utilisons aujourd’hui.

  2. à ma connaissance, c’est bien 4 niveaux de gris différents sur la GB, et non pas un tramage. Un écran techniquement fort différent des Game&Watch, donc et qui préfiguraient un peu les LCD multicolores que nous utilisons aujourd’hui.

    Et ce qui est sidérant, c’est le succès que cette petite console a eu par rapport à la « Game Gear » (disponible 2 ans plus tard, en 1991 en Europe).

  3. Pour la gamegear, là je pense qu’il y avait un sérieux problème de piles. Je pense d’ailleurs que c’est pour ça que je ne l’avais pas achetée. Pour le gameboy, de mémoire, je pense que les piles duraient quand même un peu plus de deux heures. Mais bon je pense aussi que TETRIS a fait beaucoup pour les ventes de la gameboy…

  4. oui… c’est vrai ce que tu dis.. j’ai un peu exagéré la tenue des piles de la Gameboy… surtout basée sur mes souvenirs en pile rechargeable de l’époque.. qui avait une durée de puissance bien moindre que de bonnes duracell… D’ailleurs pour mon voyage en Espange… 14h allé et 14h retour en car. Je me suis débrouillé avec 10 piles IKEA… sans jouer non plus en permanence…

    Par contre, pour avoir un peu jouer à la Game Gear de mon défunt ami Xavier (je t’oublierais jamais tu sais Xa)… il y avait là un sacré problème de durée de vie !

  5. Et tout ça avec le même CPU (z80) que les Game & Watch. Comme quoi, Nintendo sait y faire, en matière de coprocesseur graphique et son.

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