Resident Evil 5 : du zombie génétiquement modifié au bioterrorisme.

Resident Evil 5 : du zombie génétiquement modifié au bioterrorisme.

logo RE5Pour ceux qui n’aurait pas vu le film d’animation « Resident Evil : Degeneration » devant faire la jonction entre le 4° et le 5° épisode,… La société Umbrella a donc été dissoute, mais ces dangereuses recherches en génétique ne cessent de passer entre les mains d’organismes liées aux Bio Terrorisme…

En 10 ans évidemment, les craintes de l’homme ont changé. Si en 1996, nous quidam, redoutions des entreprises de recherche biologique que leurs investigations dans la génétique et le clonage n’engendrent des dérives inquiétantes avec de plus, la menace du nucluaire jamais vraiment oubliée, (A l’origine, la série Resident Evil s’apelle Bio Hazard, qui signifie justement expériences nucléaires)… Nous vivons maintenant, 13 ans plus tard sous la menace du bio-terrorisme… et c’est ce qu’on est très bien compris les têtes pensantes de chez Capcom dans ce nouvel opus. 

Bref, après de longs mois d’attente, j’ai enfin Resident Evil 5 sur Playstation 3. A l’époque repoussé à une date peu adaptée à mon agenda 2009, le jeu sortait mi mars, à quelques semaines de la naissance de mon premier fils… Je m’étais donc convaincu d’attendre une période moins chargée pour trouver le titre en 2° main, histoire de ne pas débourser 70€ trop tôt. Je suis loin d’avoir fini le jeu, j’ai battu hier mon 2° gros vilains et suis donc à la fin du niveau 2-2… mais j’ai déjà suffisamment d’élément pour me rendre compte et vous rendre des comptes du résultat.  J’approche de la fin du jeu, dans le niveau 5-2, à quelques couloirs probablement de l’affrontement finale du dernier chapitre, de quoi donc me faire déjà une bonne idée du résultat final.

[dailymotion x5mm28 nolink]

Si vous avez eu à l’occasion la curiosité de jeter un oeil à ma liste de jeux préférés, vous savez qu’au sommet de ce hit parade trône respectivement la série Resident Evil, Silent Hill et Final Fantasy X. Ces 3 jeux sont les moteurs même de ma consommation de console, la sortie iminene du 5° épisode de Silent Hill et surtout de celui de Resident Evil en 2009 était évidemment de sensibles éléments à l’achat de ma Playstation 3 fin de l’année dernière.

resident evil 5Resident Evil 2 En février, Capcom nous offrait une petite démo du jeu qui allait me permettre de me rendre compte de ce qui pourrait m’attendre. C’est que le dernier épisode, sorti à l’origine sur Nintendo GameCube date tout de même de 2005. Clairement le meilleur de la série, il avait su boulverser le genre « Survival Horror », en passant d’une vue éloignée du personnage, à une vue très originale « derrière l’épaule ». La série prenait également une direction scénaristique très différente. Si depuis ces débuts, en 1996, Resident Evil nous tenait en haleine autour des expériences génétiques suspectes de la société Umbrella,… nous nous alors retrouvions dans une zone reculée d’Europe,… dans un décors bien plus ouverts que les rues, commissariat et labo secret de Racoon City. Les zombies lents pas très malins, laissaient alors place à des Plagas, mutants intéligents, prompts au combat, coordonnés et hiérarchisés.

Très rapidement, les critiques sur Resident Evil 5 firent leur apparition : « Capcom n’a pas osé un gameplay novateur »… Et bien honnêtement, tant mieux. RE4 était déjà en soi donc un nouveau défi à donner aux fans du genre. Le jeu s’approchait un peu plus du FPS, tout en gardant suffisamment d’éléments du genre Survival Horror. Resident Evil 5, lui aussi, offre tout de même quelques améliorations/modifications dans le gameplay. A l’instar des dernières nouveautés S.H. tels que Silent Hill 5 et Dead Space, le controle du personnage se fait maintenant via les deux sticks analogiques. L’un orientate la direction du perso, et l’autre le mouvement à faire… Me suis-je fais à cette nouvelle manière de jouer ? Si clairement dans Dead Space (début novembre 2008)  j’avais du mal, dans Silent Hill (janvier 2009) des difficultés à trouver cela plus pratique, je trouve qu’il m’est ici beaucoup plus aisé de me faufiler contre les murs, histoire de voir, s’il y a du zombie de l’autre coté.

Resident Evil 5Autre petite nouveautés très pratique, la croix directionnelle permet de changer en temps réél et rapidement l’arme utilisée… Cela est d’autant plus important que le menu de sélection d’items ne fige plus l’action. (Il faut par contre prévoir à l’avance la position des armes, histoire de ne pas sortir la boite de cartouches du magnum comme arme) Par contre, pas de possibilité de se déplacer tout en combattant, une fois en mode « attaque/visée », votre personnage est figé, à l’ancienne… Hormis cela, le reste de l’action semble sensiblement similaire… Exploration, survie, scène d’action…

[dailymotion x68vgk nolink]

Pour ceux qui n’aurait pas vu le film d’animation « Resident Evil : Degeneration » devant faire la jonction entre le 4° et le 5° épisode,… La société Umbrella a donc été dissoute, mais ces dangereuses recherches génétiques ne cessent de passer entre les mains d’organismes liées aux Bio Terrorisme… En 10 ans évidemment, les craintes de l’homme ont changé. Si en 1996, nous quidam, redoutions des entreprises de recherche biologique que leurs rercherches dans la génétique et le clonage n’engendrent des dérives inquiétantes,… ainsi que sous la menace du nucluaire (A l’origine, la série Resident Evil s’apelle Bio Hazard, qui signifie justement expériences nucléaires)… Nous vivons maintenant, 13 ans plus tard sous la menace du bio-terrorisme… c’est ce qu’on est très bien compris les têtes pensantes de chez Capcom dans ce nouvel opus.

RE 5Nous voici donc sur le continent Africain, là ou « Degeneration » nous a laissé, sur la piste de TriCell qui s’est intéressé au derniers évènements lié au Virus T. Chris Redfield, l’un des héros de la série, y rejoint Sheva, pour rapidement se rendre compte que toute la région est sous influence d’une nouvelle variante de Plagas, organismes pouvant rapidement prendre le contrôle d’êtres vivants, beaucoup plus intelligents que ceux rencontrés par Leon Kennedy en Europe dans Resident Evil 4.

Il faut bien admettre que graphiquement, dès le début Resident Evil 5 est une sacré claque ! Je découvre enfin un jeu qui en jette sur PS3. Certes Bioshock était vraiment bien,.. mais il s’agissait d’une adaptation d’un jeu PC de 2006. Les décors de la désolation du bidon-ville africain du premier chapitre sont vraiment splendide. Le soleil, aveuglant est une sacrée nouveauté dans la série… Habituée, comme tout le genre Survival Horror à cantoner le joueur habituellement dans des environnements sombres ou embrummés.

RE 5 scène d'actionSi RE 4 apportait à la série une nouvelle dose d’action, avec nottament quelques scènes basée sur des combinaisons de touches à faire au bon moment… RE5 se plonge un peu plus dans le genre. On retrouve de nombreuses scènes de ce genre, mais également pas mal de scène à la « Drake’s Fortune », ou notre personnage devra se cacher derrière le décors, afin snipper quelques ennemis. Si comme j’en parlais plus haut, Chris une fois l’arme au point ne peut plus marcher, les ennemis sont bien plus rapides et agressifs que dans tous les autres épisodes, et débarquent assez souvent par grosse vague, nous obligeant à courrir dans toute « l’arène » mise à disposition pour éviter le contact permanent et trouver de quoi recharger nos armes.

Tout s’annonce très bien pour ce nouvel épisode, pourtant, petit à petit,… on fini par se demander… et les énigmes ?? C’est vrai que dans les précédent Resident Evil, il nous fallait pour progresser résoudre quelques énigmes de logique… On en trouvera, très tardivement dans le jeu, sans vraiment demander à se creuser la tête…

Resident Evil 3.. il y avait des énigmes...Resident Evil 5, pas efficace les sous-titresSi les premiers chapitres montrent des environements qui semblent être vastes… très rapidement, c’est une fois de plus vers un labo secret que nous allons nous diriger,… où l’on sentira disparaitre toute l’originalité du début… On pourra aussi trouver dommage qu’à ce moment, l’on se retrouvent avec des tonnes d’informations trouvées dans les ordinateurs du labo à lire,… l’une à la suite de l’autre… tel les tous premiers Resident Evil,… mais en mega concentré… Alors que tout le début du jeu nous offrait de nombreuses cinématique faisant avancer le scénario. On regrettra d’ailleurs, UNE FOIS DE PLUS, un sous-titrage en français vraiment illisible !

Enfin, le choix d’un jeu en chapitre, donne encore plus l’impression d’être dans un jeu d’action plus que dans un Resident Evil… et cela enlève fortement l’angoisse de la mort, la recherche d’un ruban de d’encre et d’une machine à écrire pour sauvegarder… Oui, il est claire qu’à notre époque, la sauvegarde est importante à pouvoir faire à tout moment… Silent Hill 5 s’était bien fourvoyé avec ce point… ici Capcom a peut-être jouer la facilité…

Bref, Resident Evil 5 est un sacré bon jeu !! Et il y en a vraiment peu ces dernières années… mais c’est vrai que j’en aurais peut-être voulu plus ;)

Vous aimerez aussi
Les meilleurs films vus en 2023
Les meilleurs films vus en 2023

Comme chaque année, je me pose sur notre année "Films". Nous ne dirons plus "Ciné", car petit à petit je (Lire la suite)

L’Héritage de Poudlard, une bien belle surprise !
L’Héritage de Poudlard, une bien belle surprise !

Replonger dans le monde de Harry Potter, Ron et Hermione, prolonger celui-ci encore et encore. Voilà bien un rêve que (Lire la suite)

La course à la technologie
La course à la technologie

Je pensais le passage au 45 pixels moins douloureux (-- parce que là, cela fait 4 semaines que j'ai mal (Lire la suite)

2 réflexions sur « Resident Evil 5 : du zombie génétiquement modifié au bioterrorisme. »

  1. ouaip… disons qu’en le relisant, je trouvais qu’il était intéressant comme « accroche » à mon texte… c’est pour cela que je l’ai ensuite mis en italique ;)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.