Seraing au siècle dernier

Seraing au siècle dernier

Seraing, ville sidérurgique de la vallée de la Meuse en périphérie de Liège, citée ardente de la Wallonie, région francophone de Belgique. Et c’est là que j’habite depuis 1983, après avoir vécu quelques années à Herstal et Rotheux. Lorsque mes parents sont venus vivre dans le haut de Seraing, beaucoup avait du mal à comprendre pourquoi nous allions nous installer près des usines… Ma grand-mère surtout, qui était arrivée à Seraing, dans le quartier du Pairay après avoir quitté son Italie natale.

Je ne suis donc pas sérésiens de souche, mais de cœur. J’y aurais fait quelques rues et quartiers. Rue Edison jusqu’en 2000 chez mes parents, dans le quartier du bois de l’Abbaye, puis la rue Ramoux dans le fond de Seraing ou j’ai rencontré ma Snorkys. Rue de la Bergerie dans un appartements quelques mois avec son grand-père, puis notre première maison louée rue des Écoliers au Pairay, et enfin retour rue de la Bergerie ou nous avons acheter notre maison en 2004.

Depuis mes écoles primaires, je garde précieusement un livre « Les rue de Seraing » de Jean François et René Crine édité en 1970 qu’un instituteur voulait liquidé. C’est une vrai mine d’or sur cette ville, et surtout on y trouve des photos de la veille ville que j’ai envie de vous faire découvrir !

(La Place du Pairay au début du siècle, pas de trottoirs et une seule voie de Tramway)

Sur la Place du Pairay, un immeuble construit par la Caisse Général d’épargne et de retraite (Devenu Fortis) a été inauguré le 28 septembre 1968, en présence Mr J.J. Merlot, Vice-Premier ministre. L’année suivante, le Crédit Communal de Belgique avait déjà ouvert une agence (devenu Dexia et fermé en 2006).

seraing.jpgSignalons aussi quelques modifications de l’endroit. Sur la place du Pairay. A l’emplacement du Winter, est établi depuis quelques années un magasins à rayons multiples, tandis qu’un vélodrome, situé jadis un peu plus haut que la rue des Ecoliers a complètement disparu.

Le corps des Sapeurs Pompiers de Seraing, fort de 45 officiers, sous-officiers et sapeurs profesionnels, était chargé entre autres tâches, de fournir aux habitans de la commune les secours nécessaires à l’extension des incendies. Il assurait les mêmes services dans dix communes des environs moyennant une redevance forfaitaire de vingt francs par habitant. (Caserne depuis longtemps abandonnée et prévue d’être transformée en centre commercial)

Signalons encore que dans la rue du Pairay, face à la rue des Écoliers, se trouve, au café « La Renaissance », le siège local du parti communiste.

A l’orée de la forêt, sur la dernière maison de la rue de la Vecquée, se trouve une plaque emaillée portant ce réglement de police… ignorée de tous.

Décision du conseil communal du 27 juillet 1904.

Sur tout le territoire de la commune, la vitesse des voitures automobiles, vélos, motos, camions, voitures et autres véhicules ne pourra dépassé 10 kilomètres à l’heure.

A suivre…

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31 réflexions sur « Seraing au siècle dernier »

  1. Bonsoir, Pierre.
    Je possède ce livre aussi et c’est avec un pincement au coeur que je regarde les photos de Seraing du début du siècle dernier et d’après la guerre aussi, époque à laquelle ma famille quitta la Sicile pour Seraing et ses charbonnages.
    Je regarde les rues en imaginant mon grand-père y circuler, ma maman y jouer.
    Things have changed dit une chanson de Dylan…
    Amitiés, mon bon Pierre.
    Tony

  2. j’ai participé a une exposition de vieille photo de Seraing d’avant et après guerre avec notre vieux pont en bois qui s’est écrouler et par la suite a été remplacer par notre mythique pont de Seraing

    j’ai découvert les vieille maison du val st-lambert
    oui du coté central électrique il y avait des maison le long du chemin de fer et la rue moins large

    j’ai pu voir aussi des photo de baraquement situer au biencommunaux
    Moi je suis serésien pur souche…

    Je n’ai pas vraiment fait beaucoup de maison avec mes parents sur Seraing…
    la premier ou je suis née c’était rue de la libération (bergerie)
    en seconde rue tainier (val potet)
    en troisième rue tonlieu (val potet)

    la suite bah c’est le ménage seul mais je vais pas m’étendre ici
    peut être qu’un jour j’éditerai un article aussi :)

  3. Ouaip.. je connais ;) j’avais d’ailleurs en son temps envoyer un mail à l’auteur pour voir s’il voulait que je lui envois les photos de ce bouqin.. (d’ailleurs pour toi Steeve, je réservais une photot de la rue Bouteille pour un prochain post!)

    C’est surtout avec Jessica que j’ai beaucoup bougé enfait ;)

    Sinon Toni… visiblement mon livre n’est pas « rare » à ce que je vois ;)

  4. lol la rue bouteille?
    j’habite pas la bas moi lol
    et je n’ai jamais eu de stuuude avou la flicaille lol

    enfin si elle est belle je la veux bien :)

  5. Ca aurait été chouette de faire nos photos de mariage dans le vieux Seraing ;)

  6. oui.. c’est vrai… d’ailleurs allons nous faire quelques photos ce dimanche (je crois que c’est ce dimanche) de l’inauguration du centres de crystalerie ?

  7. SUPER IL FAUT CONTINUER CELA FAIT DU BIEN DE VOIR TOUT CELA ON REVIT QUAND ON VOIT COMMENT ON VIT A L HEURE ACTUELLE TJS PLUS VITE MAIS AIMERAI AUSSI VOIR DES PHOTOS DES COURSES CYCLISMES DE LA BERGERIE ET DES FESTIVITEES QUI ONT EU LIEU IL Y A EU LA FETE ANNUELLE PLACE ARISTITE BRIANDDANS LES ANNEES 60 j aime ma ville

  8. Raah je n’ai que les quelques photos de ce livre … par contre, il existe un site proposant d’autres photos de Seraing d’époque ;)

  9. Salut à tous, je suis né à Seraing (Ougrée); Nous avons immigrées (la famille) pour l’Amérique en 1955, j’avais sept ans… Mon père travaillait dans les mines de Seraing et ma soeur et moi allions à l’école des charbonnages, nous habitions dans des habitations fournies par la commune sur la rue H.Goffin à l’époque et les noms qui me reviennent souvent à l’esprit sont (Liège, Glain, Seraing et Ougré ou je suis né… J’ai des vieilles photos et s’il y a des lecteurs qui se reconnaissent dans ces quelques phrases et bien faites moi signe… Happy trails to you all… ;-) LOL

  10. Je ne suis pas si vieu.. mais mes arrières grand parents maternelle travaillaient aussi dans la mine. Par contre, j’aime bcp les photos du vieu Seraing.. vous pouvez toujours me les envoyez et je ferais un petit sujet sur mon blog !

  11. ancien seresien je cherche à savoir d ou a ete prise la photo representant 1 charbonnage et ornant 1 pan de mur de la banque BKCP rue du charbonnage 8 à seraing
    merci de m’ aider

  12. bonjour à tous,je suis un enfant du vieux seraing,je suis né en 1953,j’ai habité mes trois premières années dans les petites maisons de la troque qui étais autre fois des maisons du charbonnage collard apres nous avons déménagés rue de la résistance ou j’ai grandi et fait toute ma jeunesse, malheureusement mes parents étant décédé je ne possède plus aucunes photos car ils y a eu une fuite d’eau et tout a été détruit alors je lance 1 s o s au personnes qui auraient frécantés l’ex école cesaer franck car c’était le nom de l’école avant leon deleval merci a vous et espére avoir de vos nouvelles

  13. En 1968 la grande grève j y était avec mon pere j’avais 15 ans,quand on parle des pompiers du pairay c’est la aussi que nos parents allaient cherchés les colis de nouritures,de lait et autre comme des pommes de terre et légumes.le café de la renaissance était aussi le local des colombophiles et je m’en souvient tres bien car mon pere avait des pijeons,encore un autre endroit ou il y a les buildings qui se trouve du coté gauche quand on sort de l école deleval il y avait une petite église de bois ou j’ai fais mes deux communions qui a étée détruite fin des année 69,70,our construire la nouvelle église que l’on connait maintenent qui elle aussi a une histoire,car quand elle a été presque finie il ne restait plus que le toit a mettre tous les murs se sont écroulés et il a été demander aux bonnes volonter de donner un coup de main aux massons pour nettoyer les briques pour pouvoir reconstruire l’église ou ou je suis aller quelques années au patro,autre endroit les cristaleries du val st lambert j’y suis rentrer a l’age de 16 ans jusqu’à mes 18 ans,pour moi il ne reste rien du vieux val st lambert et environs,je vais arreté la parce qu’il y a beaucoup a raconter merci de m’avoir fait revivre quelques anneés de ma jeunesse

  14. merci Alain.. .comme tu as pu le voir, je suis un peu jeune que pour avoir ce genre de photo, mais probablement d’autres passeront ici… et vous pourrez retrouver quelques souvenirs… Merci aussi à toi de nous faire partager ces souvenirs et anecdotes bien sympathiques !!

  15. Slt à vous tous, je viens de lire et…..slt JP. Alain,Armand Lyes….ça fait du bien de vous lire, à que oui ….
    Les meilleurs moment de ma vie..à bientôt peut-être.

  16. Salut, je suis une nouvelle Serésienne si on peut dire, je viens d’acheter une maison dans le quartier du Pairay avec mon cher et tendre. Je suis passionnée d’histoire, j’adore tout ce qui est vieille déco et j’avais dans l’idée de dénicher une vieille photo du quartier du Pairay pour la faire agrandir et la mettre dans un cadre. Je serais ravie que vous puissiez me procurer ce que je cherche :-) bonne soirée

  17. Bonjour,
    J’ai passé mon enfance à Seraing, entre mines et sidérurgie.

    Mon père, ouvrier métallurgiste, travaillait à l’usine comme la plupart des hommes de Seraing.
    Sur les bancs de l’école, mes amies étaient souvent Italiennes mais à cette époque, je ne savais rien de leurs conditions de vie, de celles de leurs pères émigrés venus travailler après guerre dans les mines, échangés par le gouvernement contre quelques sacs de charbon.

    Je viens de publier un roman qui reprend les conditions de travail à la mine, à Seraing dans les années 50

    Avec ce roman, j’ai voulu rendre hommage aux émigrés italiens à travers le périple de Maria et aussi faire partager au lecteur ma passion pour l’art, la Renaissance italienne et la beauté des paysages de Toscane où j’aime me rendre souvent.

    Descriptif du roman:

    Silvia, jeune restauratrice d’oeuvres d’art, belge d’origine italienne, hérite d’une mystérieuse statue de sa grand-mère Maria. Celle-ci avait quitté sa Toscane natale à la fin des années cinquante pour rejoindre son mari venu travailler avec des milliers d’émigrés italiens dans les mines de charbon en Belgique.

    Qui est la mystérieuse jeune femme représentée en terre cuite dans cette sculpture de la Renaissance florentine, si belle, au regard lointain?
    Quelle fut sa vie et pourquoi son sourire est-il si triste?
    Qui est cette Costanza Marsiati, inconnue dans le monde de l’art qui a pourtant signé une oeuvre parfaite?

    Silvia va se rendre à Florence et enquêter sur son énigmatique sculpture, l’occasion de remonter dans le temps, à l’époque flamboyante du quattrocento où seigneurs, artistes, modèles et mécènes avaient tous vingt ans.

    Le destin croisé de quatre femmes italiennes, de la Renaissance à nos jours, autour d’un fil rouge qui les réunira par-delà les siècles: La sans par.

    « La sans par » Roman 17€
    http://www.monpetitediteur.com

  18. Je ne manquerais pas de faire passer l’info aux différentes personnes pouvant être intéressés par ce livre parmi mes contacts !

  19. Merci.
    Pour les personnes qui habitent Seraing et les environs je présenterai mon livre à l’occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars 2013 à 19h30′
    Au « Léonard de Vinci »
    Rue Cockerill, 86 à 4100 Seraing
    La présentation sera suivie l’exceptionnelle participation de la chorale
    « Les Voix du Léonard »
    Elles nous interpréteront des chansons populaires,
    de mineurs et de luttes sociales.

  20. Je me souviens de jeanine Calmant parfaitement!!.
    Je suis nee en 1954 et j’habitais 176 rue Cockerill dans un magasin de confection pour dames hommes et enfants  » CHEZ ACHILLE » Je suis allee a l’ecole du nord et apres au lycee royal ou Elvire etait la prefete. Je suis a HINANO@BELLSOUTH.NET

  21. Je me souviens des Biemart qui avaient un magasin de legumes/fruits et une cremerie Robert Culot et le boucher Hendrix et le boucher Gilson.
    Un salon de coiffure chez Catherine et Gisele rue Ferrer……est ce que cela dit quelque chose a quelqu’un??

  22. Je suis né à Ougrée le 27 décembre 1954 , je suis allée à l’école de la Troque de la première maternelle à la 3ième primaire ensuite à l’école du Nord rue Jean de Seraing et pour terminer à l’Ecole Technique de Seraing jusqu’en 1970 ou je suis entré à Cockerill ou j’ai terminer carrière en 2005.
    Je penses connaître assez à Seraing si il fallait renseignements ou photos si j’ai je fournirais .
    Aux plaisirs
    Jean-Marie

  23. Bravo pour ce blog.

    Si vous pouviez m’aider, je recherche l’adresse de l’ancien hopital Travester, il a été démoli, j’ai besoin des archives médicales de mon père génétique : Bawin Michel décédé le 06/04/1979
    A ce moment quels étaient les journaux régionaux pour avoir un avis nécrologique également.

    Merci de votre aide.

  24. bonsoir tous le monde
    je viens de découvrir l’extrait de ce livre et en lisant les commentaires j’y ai vu ma maman Micheline De Burie. il semble que des personnes la connaissent et serait il possible que quelqu’un entre en contact avec moi car j’aurais quelques questions et besoin de réponses.maman est malheureusement décédée le 1er avril 2013.vous pouvez me trouvez sur facebook nathalie schmidt https://www.facebook.com/ merci beaucoup

  25. Bonjour à tous les habitants d’Ougrée et Seraing,
    Je recherche de la famille et amis de mon père génétique décédé à l’hôpital « Travester « , il est enterré à Seraing, il se nommait  » MICHEL BAWIN « , étaiy fiancé à ma mère en 1955/56 à Simal Marie- Louise, travaillant à l’usine Piedboeuf.
    S’il vous plaît, aidez moi !
    0485/ 891759

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